Le maire Jonson était là, attendant avec impatience les nouveaux venus pour leurs faire savoir avec qui ils allaient vivre. Il attendait, longtemps, et espérait qu'aucun n'avait oublié cette cérémonie pour le moins importante. La colocation était une "loi sacrée" à Krimscare, du moins d'après lui et lui seul. Le vent souffla doucement, personne ne se montra et Lucas poussa un râle embêté jusqu'au moment où des bruits de pas retentirent. Enfin.

- Et bien ce n'est pas trop tôt... Commença le maire.

Mince, elle faisait partie des premiers arrivés. Elle qui désirait passer inaperçue c'était raté. Ses yeux azur préférèrent éviter ceux du maire, après tout ce n'était pas le moment. Et Elizabeth attendit l'arrivée d'autres personnes. Après tout, il ne pouvait pas désigner les "maisons" sans que l'autre personne soit là. D'ailleurs une crainte grandissait en elle. Non, elle n'avait qu'une chance sur... Sur une en fait vu qu'il était aussi un péché.

- Merde. Souffla la jeune fille tout en regardant le sol.

Crystale regarda sa montre à gousset et vit qu'elle était en retard pour la colocation. Elle n'était pas pressée et ne voulais vraiment pas habiter chez une autre nation mais elle ne voulait pas énerver le maire. Elle partie alors vers la mairie et ne vit qu'Elizabeth. Elle se demanda si ça intéresser réellement quelqu'un cette colocation vu le vide qu'il y avait.

- Bonjour. répondit Crystale

Elle regarda un peu autour d'elle, et regarda le maire et attendit que les autres personnes arrivent....

Elizabeth sursauta en entendant la voix d'une des personnes rencontrée plus tôt dans la journée. La demoiselle se tourna dans cette direction par pur réflex.

- Ah bonjour, Crystale c'est ça ? Risqua "Miguel" tout en observant la personne près de "lui".

Oui, cela devait être la dénommée "Crystale" rencontrée au café alors que la boulangère y allait, au départ, avec Pauline. Pauline qu'elle n'avait toujours pas revu d'ailleurs...

- Oui et vous c'est Miguel, n'est-ce pas? répondit Crystale assez sûre d'elle, en la regardant.

Crystale n'est pas du genre a oublié les noms avec les personnes qui correspondent. Elle voulut un peu discuter mais ne savais pas de quoi alors.....

- Vous pensez savoir avec qui vous habiterez? Moi je ne sais pas avec quel nation. Mais n'importe quel nation me dérange. Je m'entend mal avec eux....

L'Avarice arrivait en beauté. Il était sur le chemin, en train de courir, et il appercevait les deux personnes qui étaient arrivées. Malheureusement (pour mon plus grand bonheur), il se prit un quelconque caillou et tomba en glissant entre nos chères arrivantes!

- Eh merde! Mon beau costume tout neuf qui m'a couter une fortune! Beugla t-il en se relevant et en essuyant la saleté.

Il fit salutation au maire, puis regarda les demoiselles qui éclatèrent de rire.

- C'est bien ça. Répondit Elizabeth fidèle à elle-même.

Elle écouta d'une oreille la question de Crystale, oh oui elle en avait une idée et une bien mauvaise pour elle en tout cas. Le mot nation la fit tilter, bah oui c'est comme les péchés ils sont personnifiés.

- Vous... Vous êtes une nation ? Donc une personnification ? Balbutia durant un instant la Gourmandise avant de reprendre. Mouais j'en ai une vague idée, mais j'espère que je me trompe...

A peine dit que l'être qu'elle aurait préféré ne pas voir arriva et s'étala royalement faisant qu'Elizabeth éclata de rire. Sans se retenir et à pleine gorge s'il vous plait. Chose rare, en tant que créatrice je peux vous l'assurez. Elle regarda l'avare un instant avant de lancer "gentiment".

- Faudra t'en racheter un, d'ailleurs l'autre n'a pas de restes de gâteau ?

Oui, elle était ainsi et ne changerait plus. Du moins pour le moment.

Crystale avait oublié qu'elle n'avait jamais dis ce qu'elle était. Bon comme ça elle ou il le sauras! D'un coup le jeune homme, l'Avarice, arriva et s'étala comme une mauvaise tarte sur le sol! Elle ria ce qui est bien rare chez elle. Elle compris que "Miguel" parler de l'Avarice en l'entendant dire "une vague idée" et "j'espère que je me trompe..."

- Eh bien... soupira-t-elle, Quel est cette histoire de gâteau?...

Albert regarda autour de lui. Il se touchait la veste, puis paniqua.

- Ma...MA SACOCHE!? OU...OU EST-ELLE!?

En effet, il était dans un GRAND moment de panique. Il vit ensuite sa sacoche rouge, qui était juste à son arrière, et la prit pour lui faire un énorme câlin.

- Ma chériiiiiiie! Ma sacoche chériiiiiiiiiie! Je croyais que je t'avais perdu à jamais, j'ai eu si peur ♥

Bien entendu, cette face de caractère venant d'Albert est l'une des plus surprenantes. Vous pouvez avoir peur, croyez moi.

- A la boulangerie je lui ai envoyé un gâteau au chocolat en pleine figure...

D'un coup elle s'arrêta de parler, scrutant la sacoche de l'avare avec des yeux ronds. Elle tenta de reprendre le contrôle de ses émotions, mais c'était trop fort, trop dur pour elle. Bon sang il ne pouvait pas avoir une sacoche marron comme tout le monde ? Désespérément la Gourmandise tenta de fermer les yeux, sans succès et le pire étant que cet objet rouge se trouvait proche d'elle. Trop proche même.

- Heu...

Mince. Voila qu'elle n'arrivait plus à parler et fixait la sacoche sans pouvoir en détourner les yeux. Youhou, Eliza' tu es au courant qu'il y a plein de trucs rouges dans le monde ? Mince, elle ne réagit plus. La Gourmandise vient d'être pétrifiée par une sacoche rouge... Super. Pendant ce temps, le maire se fit entendre de son perchoir qui n'était pas si élevé que ça.

- Nous pouvons commencer... Il semblerait que certaines personne ai du retard, je leur parlerai donc plus tard.

Il se gratta la tête ne sachant pas où commencer, observant les trois êtres face à lui. Trois personnifications, bon sang pourquoi les humains prenaient-ils leurs temps ?

- Oh d'accord...

Puis d'un coup "Miguel" s'arrêta de parler,"il" fixait la sacoche rouge de l'Avarice. Crystale se demander si "il" allait bien et essaye de mettre sa main devant les yeux de Miguel pour voir sa réaction.

-Est-ce que ça va?...Miguel?.........Migueeeeel?...

Crystale écoutait le maire parler en laissant sa main devant les yeux de Miguel. Elle voyait bien que le maire avait l'air d'être assez débordés comme ça, n'en rajoutons pas et écoutons le... Même si ça n'en vaut pas beaucoup la peine vu qu'elle sait déjà qu'elle seras avec une nation...

L'Avarice se contenta de rester à sa place. Il fixa "Miguel" pendant longtemps.

- Je sais ce que tu veux! Je sais que tu veux mon précieux argent enfoui dans cette sacoche! Ne le cache pas, on le voit bien! Tu fixes ma sacoche depuis tout à l'heure, comment oses-tu vilain personnage!?!?

Il regarda la prénommée Crystale mettre sa main devant les yeux de la Gourmandise. Il se tourna ensuite vers le maire qui blablatait, car ceci n'était pas très interessant pour notre cher Albert.

La main de Crystale passa devant ses yeux. Aucune réaction de la part d'Elizabeth qui était comme attirée par cette sacoche. Non ce n'était pas la sacoche en elle-même qui attirait la jeune fille mais la couleur. Ce beau rouge, cette chaleur sortant de... Purée voila qu'elle divaguait. Un instant elle secoua la tête, mais ne put détourner les yeux.

- Comme si je voulais tes sous l'idiot... Marmonna "Miguel" qui n'arrivait pas à détourner les yeux.

Rha, manquerait plus qu'ils vivent ensemble tient ! La voix du maire résonna longuement passant par une oreille et ensuite l'autre avant de rejoindre le cerveau. Il allait enfin prononcer les colocataires. Ce n'était pas trop tôt, mais c'était trop tard aussi à la vue du bug qu'avait le péché gourmand.

- Donc nous avons deux péchés capitaux ici présent qui vivront en colocation. Aucune remarque n'est possible.

Nouveau bug de la part de la Gourmandise. Quoi ? Elle allait vivre avec l'Avare ? Non, elle devait faire un cauchemar. Et c'est qu'il continuait ce maire !

- Quant à l'Atlantide, elle vivra sous le même toit que la Norvège. Les réclamations sont fermées !

Comment ça les réclamations étaient fermées ? Et si on en avait une alors ?!

Crystale avait entendu qu'elle vivrait avec la Norvège. Le pays avec lequel elle s'entend le mieux! Génial~. Mais ceci ne veux pas dire qu'elle ne s'énervera pas contre lui. Malheureusement... Mais au moins elle n'était pas avec la France... Le plus pire des pays pour elle!!! Mais en entendant que la Gourmandise et l'Avarice habitaient ensemble, elle avait de la pitié pour la Gourmandise... Même si elle ne l'a connaissait à peine... Elle se disait déjà que ça aller être une catastrophe pour ce duo! Mais...elle ne vois pas le futur donc elle ne pouvais pas savoir comment ça allait se passer pour eux... Et de toute façon elle ne pourrait rien faire pour eux... sauf si la Gourmandise lui demande de faire quelque chose pour, évidemment.........

Pauline était en retard, très en retard! Ce n'était pourtant pas dans ses habitudes...Mais....
Zut! Pauline était devant la porte qui menait a la salle de cérémonie et elle entendait le maire annoncé que les péchés capitaux seraient ensemble,ainsi que les pays... dommage, elle aurait bien aimé quand même être avec la boulangère... Elle essuya ses dernières larmes et inspira un grand coup ,puis entra.

Vanessa avait tout observé depuis le toit d'une maison. Elle fit tomber quelque chose qui fit un enorme bruit par terre, elle se cacha puis se releva pour re-écouter la cérémonie. En voyant l'Avare se casser Royalement la figure, elle ne pu se retenir d'adresser un énorme sourire moqueur. Il le mérite.
Vanessa entendit le maire dire que Miguel et l'Avare devaient habités ensemble. Elle regarda Miguel et fut desesperé a sa place. Imaginez qu'ils s'entendent bien par la suite? Vanessa ne comprenait plus rien.
A quoi servait-il d'écouter la cérémonie? Ca ne changerait rien a sa vie.
Elle descendit du toit et tout en se cachant elle retourna a son occupation; vendre des cookies!

La réaction de l'Avarice était neutre. En effet, il s'en foutait absolument qu'il était colocataire avec Miguel. Il regarda la réaction de celui-ci, et "le" voyant glacé, lui demanda:

- Eh bien? Surpris qu'on soit dans la même maison?

Il fit un sourire, puis continua.

- Ou es-tu tellement heureux que tu ne trouves pas les mots?

Albert avait l'intention de calmer la relation entre la demoiselle et lui-même. Car oui, une colocation entre ennemis ce n'est pas vraiment rêver.

Glacé était le mot sauf que ce n'était pas que cela qui faisait que la jeune fille ne réagissait pratiquement plus. Cette fois-ci elle réussit à détourner les yeux, préférant scruter ailleurs que devant elle. Faites qu'il ne mette pas cette sacoche à nouveau devant son nez.

- Tant que j'ai un endroit où dormir je m'en fiche. Pensa Elizabeth, mais quelque chose l'empêcha de le dire tout haut.

Elle ferma les yeux un instant avant d'ouvrir la bouche finalement.

- Navré de te décevoir, mais je ne suis pas surpris par cela. Enfin, j'aurai pu l'être si je n'avais pas sût avant que tu étais un péché. Elle fit une légère pause, n'osant pas remettre son regard au niveau de la sacoche. Em... Tu pourrais éviter de mettre ta sacoche sous mon nez... S'il te plait ?

Youhou, elle venait de dire s'il te plait à Albert ! Enfin, elle aurait peut-être du éviter de lui dire pourquoi tout de même. Heureusement qu'elle n'a pas sortit le mot rouge.
Le maire sourit lorsque Pauline entra, en retard certes mais l'apparition de Vanessa peu après lui fit savoir qu'il était le moment. Bien qu'il ne savait pas si elle était restée, m'enfin il s'en fichait un peu...

- Quant aux deux humaines, Vanessa et Pauline, vous vivrez ensembles.

Non mais il ne pouvait pas apprendre à être moins direct ? Après tout il était le maire non ? Bon, cela ne changerait rien et il continuerait d'être ainsi. De toute manière rien n'était normal à Krimscare.

Le jeune homme faisait des aller-retours de regards entre Miguel et sa sacoche adorée. Mais qu'est-ce que ça lui ferait si il lui mettait sa sacoche au nez, à notre cher Miguel? Il tenta.

- Qu'est-ce que ça te fait si je te met ma sacoche devant toi? (il lui mit devant le visage)

Il observa la réaction de celle-ci, qui beugua complétement sous la vue de la sacoche. L'Avare trouvait ça drôle.

La jeune fille ne put réagir. Trop tard. Non, il avait osé cet avare. Osé et en plus il s'en amusait ! Elizabeth ne bougeait absolument plus, ses yeux ne quittaient pas la sacoche à la couleur lui faisant un étrange effet. Ses lèvres voulurent bouger pour demander qu'il la retire, mais rien ne sortit. Non, la jeune fille se sentait tel un pantin. Un pantin avec lequel on pouvait faire n'importe quoi. Mais pourquoi fallait-il donc qu'il s'amuse avec ça ? Elle s'énerva intérieurement, mais cela ne se voyait absolument pas. Elizabeth était présente certes, mais n'était plus réellement là. Finalement, la voix lui revint. Petite et nullement forte...

- A... Arrête... S... S'il... S'il te plait...

Se retenir de réagir comme un enfant, de tendre les mains vers l'objet. Non pas pour le prendre, mais seulement pour le toucher, pour sentir la matière et voir de plus près la couleur. Bon sang, ce problème ne s'arrangeait pas en grandissant... Instinctivement elle tenta de tourner la tête vers la personne la plus proche d'elle. Sans succès. Mince, si seulement elle pouvait faire savoir à Crystale que de ne plus voir ce "truc" ferait qu' "il" réagirait à nouveau normalement. L'une de ses mains voulu se soulever, de force l'esprit d'Elizabeth lui ordonna de rester à sa place... Une idée germa, bon sûrement mauvaise. De force, elle plaça l'une de ses mains devant ses yeux.

- Je vais allez voir l'habitation !

Plus rapide niveau phrase il n'y a pas et sans laisser le temps à quiconque de réagir Elizabeth parti en trombe en direction des diverses habitations...

Crystale regardait la scène. Elle ne compris pas grand chose de ce qui arrivait à Miguel. Qu'est-ce qu'y intéressait à ce point? Oui la sacoche mais qu'avait-il de si spécial?! Crystale se demandait des questions à ce sujet... Elle vit "Miguel" partir en "trombe" comme si "il" avait peur de se faire retenir par quelque chose. Sans doute la sacoche. Crystale se tourna vers Albert.

- Il n'y a pas mieux que vous pour faire fuir les gens! dit-elle avec une touche d'humour.

Elle dût aussi partir voir son habitation. Loin d'être pressée certes mais un peu curieuse de voir son nouveau chez-elle.
-Au revoir. dit-elle et partant vers les habitations.....

Alors elle habitait donc avec cette "Vanessa". Elle ne la voyait pas, donc elle devrait surement lui annoncé la nouvelle, ce qui s'annonçait difficile étant donner que elle ne savait pas du tout où la trouver...Bon en tout cas le problème de la colocation était réglé, même si elle ne connaissait pas encore l'endroit!
Elle aurait bien aimé parlé à Elisabeth pour lui expliqué son comportement de tout à l'heure mais elle était partie en courant... Oh et puis non ce n'était pas une excuse! Elle voulait lui parler? Et bien elle allait le faire!

Et c'est comme sa que Pauline se mit à courir après Elizabeth...

EDIT ADMIN: Fait attention aux fautes, je te les ai corrigées!

L'homme fut surpris, encore une fois, de la réaction de la demoiselle. Il se dirigea donc vers le maire, et lui dit au revoir avant de prendre le chemin de son habitation.
Il ne savait pas à quoi elle ressemblait cette maison, ni si c'était de l'or ou de l'argent, bien que j'en doute. De la part du maire, la décision de mettre l'Avarice ainsi que la Gourmandise ensemble n'étais pas, vraiment pas préférable.

Nouvelle dans la ville, Olga se dirigea vers la mairie pour assister à cette cérémonie plutôt spéciale. Elle allait pouvoir connaître son ou sa colocataire. Ce serait la première fois depuis bien longtemps qu'elle habiterait en compagnie de quelqu'un, et malgré ses airs assurés cela inquiétait légèrement la jeune fille. Mais peu importe, elle s'y habituerait, elle le savait.
Alors qu'elle était tout près du grand bâtiment, elle vit tour à tour sortir plusieurs personne, que ce soit en courant ou calmement, et Olga prit un air surpris. Parmi ces personnes se trouvaient des personnifications, comme elle. C'était la première fois qu'elle en rencontrait. Mais elle ne voulut pas laisser paraître son étonnement et continua sa route vers la mairie la tête haute, elle aurait d'autres occasion de leur parler.
Elle ouvrit la porte et s'avança d'un pas gracieux vers le maire.

-Bonjouuuur, fit-elle d'une voix douce. Je viens me trouver un colocataire !

Elle se rapprocha de monsieur Jonson et lui tendit la main.

-Vous vous souvenez de moi? Je m'appelle Olga, je suis arrivée ce matin. Je suis une personnification... La personnification du charme et de la grâce ! mentit-elle avec un grand sourire.

Voyons l'air dubitatif du maire, elle rectifia :

-Enfin bon, plus précisément de la malice. Mais on va dire que c'est la même chose !

[HRP : Je joue le maire pas Eliza']

Lucas observa la nouvelle venue, vive et énergique, elle semblait désirer savoir avec qui ou quoi elle allait vivre. Il eu un sourire face à la remarque et haussa les épaules faisant que ses cheveux bougèrent en même temps.

- Bienvenue mademoiselle Taylor, je suis heureux de vous revoir.

Avait-il une idée derrière la tête ? Possible avec lui rien n'était impossible et cela tout le monde l'avait compris.

- Votre colocataire ? Il n'est pas ici, d'ailleurs vous ne vivrez pas dans une maison mais au pensionnat.

Il se baissa, attrapa un bout de papier et une clef qu'il lui tendit en souriant. Franchement qui pouvait savoir à quoi il pensait ? Personne ! Et le pire dans tout ça c'est qu'il est humain ce type ! Il enfuit sa main dans celle de la malice y laissant les objets cités, tourna sur lui-même et partit en quête de quelqu'un d'autre tout en lançant à la volée :

- Faites bien attention ! Cette ville cache des choses bien plus sombres que ce qu'on vous dit.

-Merci monsieur ! claironna Olga une fois les clefs et le bout de papier en main.

Elle regarda le maire s'éloigner, et quand il l'avertit à propos de la ville, elle haussa les yeux aux ciels en soupirant. Genre... Il pensait vraiment l'effrayer comme ça?

-Bien sûr, ne vous inquiétez pas je ferai bien attention, fit-elle avec un sourire hypocrite et en accentuant ses mots par un au revoir de la main.

Elle tourna ensuite les talons puis sortit du bâtiment. Néanmoins le bonhomme avait éveillé sa curiosité. *J'en ai tellement assez des villes basiques, où les gens sont tous mous et facile à berner... pensa Olga. Suis-je folle d'être presque ravie par son avertissement? Et puis s'il faut, c'est des conneries ! Bref, en avant marche !*