Alors qu'Albert se dirigeait à présent vers sa soeur pour son plus grand malheur, Edward plus inquiet pour Albert que pour sa soeur se sentit libre. Il s’apprêtait donc à ramener le chiot à l'animalerie et il allait faire sauf que la démon décida de le taquiner à son tour. Edward soupira d'exaspération qui s'intensifia après les paroles d' Emma, qui cherchait encore plus à le retenir.
Il commença donc à chercher une issue de secours , une phrase pour clore la conversation, faire ce qu'il avait faire et s'en aller le plus loin possible de ses fauteurs de trouble... Mais alors qu'il réflechissait, un bruit sourd retentit derrière lui, par instinct il sursauta.
Isabella faisait encore des tiennes, il n'avait pas besoin de se retourner pour le savoir, néanmoins il préféra quand même voir ce qu'Isabella comptait faire au pauvre homme, elle sortit un ciseaux et commença à découper les bordures en or de sa veste. Edward soupira à nouveau... Après tout, L'Avarice avait tenté le diable. Intérieurement, l'Amour se demanda la raison pour laquelle il avait commis un acte aussi stupide, puis i daigna enfin enlever des mains la paire de ciseaux de la Haine, à croire qu'elle avait tout un arsenal d'objet coupant dans son sac...
L'Avarice ayant compris la leçon, revint à nouveau à la charge sur le pauvre Ed, et renchérit sur les paroles d'Emma. Il les regarda tout les deux, puis la solution germa dans son esprit, et c'est avec un sourire magnifique dévoilant ses dents parfaites qu'il répondit:
- Vous avez raison, il serait triste sans une compagnie telle que la vôtre !
Il s'arrêta un moment voyant l'air surpris des deux personnages, et il renchérit, enfin maître du jeu :
- Je vous le confie, à vous de l'ammener à l'infirmerie, je vais être en retard dans ma dortoir ! Peut-être à bientôt !
Il fit un signe de la main aux deux énergumènes, déposa un bisous sur le front de sa soeur, et partit en courant aussi vite qu'il put.
Lorsqu'il arriva devant la porte de son dortoir, il se sentit tellement soulagé, et enfin tranquille.