Albert était sur son cheval accompagné de ses nouveaux compagnons et de sa cousine, il tomba nez à nez face à un magasin de vêtement. Elizabeth était mal. Très, mal.

- Dis donc, y'a de jolis vêtements ici. Il descendit de son cheval et alla le "garrer" avant de faire descendre aussitôt la demoiselle.

Effectivement, il avait l'intention de lui acheter des vêtements. Non seulement c'était choquant car l'Avarice allait payer pour une autre personne, mais il risquait de prendre gros!...

Elizabeth ne faisait pas attention à ce qui l'entourait, non elle espérait que la journée allait enfin se terminer. Sauf qu'elle aurait dû se douter de quelque chose, mais voila ce n'était pas le cas et quand elle entendit le mot "vêtement" elle se posa des questions.

- De quoi ?

A peine le temps de prononcer ces deux mots qu'elle se fit embarquer par son cousin, forcée de descendre du cheval. Mais qu'est-ce qu'il lui voulait encore bon sang ? Il sait tout de même acheter des vêtements seul !

- Mais qu'est-ce que tu fabriques encore abruti ?

Oublions la fin de phrase, cela devient habituel avec elle. N'empêche elle n'avait pas encore compris où allait en venir son cousin jusqu'au moment où ses yeux croisèrent les dits vêtements. Instinctivement elle voulu reculer.

- Non... N'y pense même pas !

Oui, mais voila quand on à Albert comme cousin le n'y pense même pas ne fait aucun effet.

Albert souria vers sa cousine, il semblait être content de ce qu'il allait faire. En effet, il alla vers l'une des vendeuses et la ramena vers Elizabeth.

- Ohh, mais tu es une jolie fille dis moi, je vais t'aider a te trouver de beaux vêtements! Dit-elle en enmenant Elizabeth dans les différents rayons.

L'Avarice semblait être amusé par la réaction d'Elizabeth. Effectivement, il aimait voir les réactions de sa cousine face à ses tours...

- Choississez des vêtements féminins hein! Criait-il pour se faire entendre.

Cette journée allait être très longue pour Elizabeth, je peux vous l'affirmer.

Mais il se foutait d'elle ! Et ce royalement en plus. Rajoutez à cela qu'il venait d’amener une vendeuse et Elizabeth n'avait vraiment qu'une envie : Déguerpir. Rien que le fait d'entendre le mot fille sortir de la bouche de cette dame lui fit avoir une moue voulant tout dire.

- Mais...

Rha et cette femme qui n'arrêtait pas de parler de vêtements, en montrait ne laissant guère le temps à Elizabeth de répliquer. Elle ne voulait pas de vêtements féminins bon sang ! Non, elle tout ce qu'elle désirait c'est qu'enfin on la considère comme un garçon. Elle tourna ses prunelles en direction d'Albert et lui envoya des éclairs, heureusement que le regard ne peut tuer sinon le pauvre serait mort sur place.

- Madame... Je...

Encore raté, Eliza' fut embarquée dans un autre rayon. Devant des robes. Ses yeux s'agrandirent et elle tenta de partir en catimini. C'était sans compter qu'elle se retrouve avec une pile de vêtements et qu'elle soit envoyée dans une cabine d'essayage.

La vendeuse attendait impatiement qu'Elizabeth sorte de la cabine d'essayage. Albert était appuiyer contre cette chère cabine, et soupirait aux commentaires de la jeune fille sur les vêtements qu'on lui avait choisit.

- Tais toi un peu et essaye les, sinon je te lâche pas et on retourne pas à l'habitation.

La madame s'approcha d'Albert, puis lui questionna si il était le petit ami de la Gourmandise. Grosse erreur qu'elle eu fait.

- Moi? Son petit ami? Vous me faites rire!

Il éclata de rire sous le regard choqué de la réaction de la vendeuse.

Dans la cabine la jeune fille trembla de rage, comment avait-elle put se faire avoir ainsi ? Elle observa les vêtements qu'elle n'avait toujours pas osé essayer et puis la phrase de son cousin disant qu'il ne la lâcherait pas et ferait en sorte qu'ils ne retournent pas à l'habitation si elle ne faisait pas l'essayage retenti à ses oreilles. Un petit soupir de capitulation quitta les lèvres d'Elizabeth qui retira ses vêtements habituels avant de prendre en main une... Une robe.

- Groumph tu me le payeras abruti ! Lâcha la jeune fille assez fort pour que l'Avarice l'entende.

Elle se décida finalement à enfiler le vêtement de couleur pêche où un ruban azuré passait au niveau de la taille, le bas lui arrivait aux chevilles et la demoiselle était en train de se dire qu'avec ses baskets cela faisait tâche. Nouvelle observation rapide des chaussures présentes et elle attrapa une simple paire de sandalette type spartiate. Bon que restait-il ? Elizabeth posa la main sur sa casquette qu'elle retira avant de la poser sur ses vêtements normaux, sûre qu'un idiot ne viendrait pas la lui prendre cette fois, et prit un collier considéré comme ras-du-cou vu qu'il ne descendait pas noir au bouton de fleur pêche. Nouveau soupir de sa part, jusqu'à ce qu'elle entende une réplique de son cousin de l'autre côté. Comment ça la vendeuse avait pensé qu'il était son petit-ami ? Et puis quoi encore ? Elle n'osa rien dire préférant prendre une profonde inspiration avant d'ouvrir le rideau de la cabine, ses cheveux libres et la gène réellement présente. Si elle pouvait elle aurait étriper ici même ce bourreau avare, mais devant une humaine cela ne le ferait pas. Et puis tuer l'Avarice reviendrait à faire en sorte qu'un vice de la population disparaisse provoquant un chamboulement, certes léger, du monde humain.

- Bon t'es content ? T'as eu ce que tu voulais ?! Fit Elizabeth en lui envoyant des éclairs par regard.

- Parfait! Je t'avais bien dis que tu serais jolie dedans.

Il souriait non seulement car il était heureux de voir Elizabeth porter des vêtements de fille, mais aussi car celà la gênait plus que tout.
En effet, Albert avait prévu que cela la gênerait et qu'elle serait obligé d'acheter les vêtements. Il tira sa cousine, puis fit signe à la vendeuse toute heureuse.

- On achète toute la pile!

Il poussa la demoiselle dans la cabine en lâchant un "Va te changer.", et alla payer à la caisse. Oui, il allait payer.

- C-Comment ça...comment ça cent cinquante-trois livres!? Comment ça...COMMENT!?

L'Avarice n'arrivait pas à la croire, mais il venait de se souvenir qu'il avait des bons de reductions...beaucoup de bons de reductions. Il en avait imprimer du web, ce qui faisait qu'il payait beaucoup moins cher.

C'était déclaré, il le faisait exprès. Elizabeth l'avait bien comprit mais ne pouvait résister, pas pour le moment du moins et elle ne comptait pas mettre le feu ici. A cette idée elle secoua la tête de gauche à droite et avant d'être renvoyée de force dans la cabine elle donna une tape, légèrement forte, sur la tête de son cousin. Par contre cela l'étonna qu'Albert aille tout payer, lui qui est le vice de l'Avarice, de l'amour de l'argent. Comment était-ce possible ? Elle ferma la tenture et se changea à nouveau remettant les vêtements dans lesquels elle était à l'aise. Ou du moins où elle se sentait à l'abri. Tout en remettant sa casquette si chère à ses yeux elle éclata de rire en entendant son cousin réagir au prix. Comme s'il se rendait compte que la vie était chère. Finalement, elle ressortit avec les autres vêtements dans les bras et rejoignit son cousin.

- Alors comme ça tu payes ? Toi ? C'est bien une première surtout pour quelqu'un d'autre que ta personne.

Et paf ça fait des Chocapics ! Ah non c'est pas la bonne phrase, désolée. Et paf, voilà qu'elle recommençait à ennuyer, gentiment tout de même, ce pauvre Albert. Il le savait en plus qu'elle ne désirait pas être féminine. Elle lança un regard à l'horloge présente, son estomac réagit directement en voyant l'heure, vingt-heure. Il était déjà si tard ? Depuis quand les magasins restaient-ils ouverts à cette heure tardive ? Elle n'eut pas le temps d'approfondir sa question qu'une personne passa non loin sortant, beaucoup trop fort à son goût, qu'ils faisaient un beau couple.

- On est pas ensemble ! Rouspéta la jeune fille.

Soit les gens étaient sourds au point de continuer de parler de ça, soit ils le faisaient exprès et la gloutonne posa son diagnostique sur la deuxième solution. Jamais, au grand jamais, elle ne penserait sortir avec cet avare ! Alors pourquoi tout le monde pensait qu'ils étaient sortaient ensembles ? C'était inconcevable aux yeux d'Elizabeth qui désirait rentrer, manger, s'occuper de son chaton et ensuite partir dormir !

Albert finit par payer la petite somme que coutait les vêtements, assez surprenant de l'Avarice puisqu'il payait quelque chose à un autre personne...cela n'arrive pas tout les jours. Il entendit soudainement l'estomac de la jeune fille crier famine, et décidait de lui lancer une pomme venant de sa sacoche.
Effectivement, il y avait quelques nourritures ainsi qu'une bouteille d'eau dans celle-ci, mais bien sûr de l'argent.

- Bon, je pense que nous devrions rentrer.

Non tu crois Albert? Il est vingt heures et tu penses encore à faire du shopping avec ta cousine. Surtout que les animaux qui les attendaient étaient plantés là depuis au moins deux heures...

Albert traina sa cousine, en portant les sacs de vêtements. Il sortit du magasin et se précipita vers son cheval, et attacha les divers sacs sur celui-ci. Il alla ensuite détacher son chiot et le prit dans ses bras pour lui faire un câlin. Non mais, vous y croyez vous, Albert affectueux? Bref, il monta sur son cheval en attendant que sa cousine se décide de monter, elle de même.

Par réflexe elle rattrapa la pomme, verte et non rouge faisant que la jeune fille paru soulagée. Son cousin prit les sacs, elle mordit goulument dans l'aliment dont le jus s'écoula également dans sa gorge avec joie. Elizabeth était heureuse, heureuse de manger un fruit, heureuse de la saveur ressentie. Bon ça ne valait pas un plat complet au niveau consistance, mais c'était déjà mieux que rien. Sans réelle raison son esprit pensa au cidre, l'alcool fait à base de pommes, sauf que la demoiselle préféra tenter de faire partir cette image de son cerveau. Ce n'était pas le moment non plus. Elle termine l'aliment jusqu'au rognon et le lança dans une corbeille se trouvant en rue avant de soulever sa petite boule de poil. Un miaulement doux retenti malgré les mains légèrement collantes de la demoiselle. Son sourire rivalisait avec ceux des enfants, enfants heureux et joyeux. Un coup de langue, rapide et légèrement rugueux passa sur sa joue faisant qu'Elizabeth ne prêta pas attention durant un bon moment à son cousin. Finalement, elle se décida à monter sur le dos de l'équidé, le chaton miaulant joyeusement alors que la demoiselle devait se tenir à Albert. Pas qu'elle avait peur de tomber, mais c'était plus sûr à ses yeux.

- Ouais on y va, et cette fois-ci directement !

Au moins c'était clair, elle ne voulait plus de détours inutiles. Bon nous n'allons pas mentir non plus qu'elle en profitait légèrement vu qu'elle pouvait être contre l'abruti... Heu... Non ça c'est un délire interne de la créatrice, bien que la Gloutonnerie restait bien collée à son cousin sans aucune arrière pensée de sa part. Après tout, il venait de la forcer à s'habiller en fille.

- Et ne compte pas sur moi pour m'habiller tous les jours ainsi. Lâcha finalement la jeune demoiselle.

N'empêche que les questions lancées par la vendeuse ou les clientes la turlupinait, ils ne ressemblaient tout de même pas à un couple. Si ? Il ne manquerait plus que ça aux yeux d'Elizabeth qui enfonça sa tête là où elle pouvait parmi les vêtements ou les cheveux de son cousin.