Elizabeth était toujours sur le cheval de son cousin, elle réalisa soudainement qu'il avait utilisé le mot "cousine" en lui parlant. Oui, il valait mieux tard que jamais...

- Hey ! C'est cousin ! Rouspéta la jeune fille, fidèle à elle-même.

Oui, elle venait de parler dans une langue normale en temps que personnification. Compréhensible de tous et surtout de ceux se trouvant près d'elle, ce qui était une bonne chose tout de même.

- Hm... Tu parles d'autres langues ? Demanda-t-elle afin de ne plus entendre le mot cousine.

Mauvaise solution, il pourrait l'utiliser dans l'une des nombreuses langues du monde. Pas pratique et dangereux, elle voulu essayer autre chose.

- Tu sais cuisiner ?

Yeah... Elizabeth tu viens de demander à l'Avarice s'il savait cuisiner, bon il te répondra peut-être mais c'est toi la gourmande.

L'Avarice continuait sa route à dos de cheval en écoutant les questions de sa chère cousine.

- N'y penses même pas, je t'appelerais Cousine et non cousin, Elizabeth, Il reprena. Je parle aussi anglais et oui je sais cuisiner.

Albert était plutôt fort en cuisine, certes, mais lorsqu'il y a de l'argent pas loin, vous mangez du brûlé, oh que oui!
Deux minutes après avoir réfléchit et en se tournant vers la Gourmandise qui le regardait avec des yeux de chiens battus, il venait de se rendre compte de son erreur.

- Non je ne te cuisinerais pas de buffet ce soir, ni de gâteaux d'ailleurs. Tu te débrouilles!

Groumph, il le faisait exprès ma parole ! La demoiselle fit une moue boudeuse en entendant cela. Comment voulez-vous vous faire passer pour un garçon si un idiot dit "cousine" ou votre véritable prénom tout haut.

- C'est toujours bon à savoir...

Elle n'avait pas tord, c'était déjà ça de prit et elle tenta de lui faire des yeux chiens battus pour qu'il lui fasse la cuisine ce soir là. Raté.

- Je sais cuisiner aussi j'te signale.

Oui elle savait, elle avait dût apprendre de toute manière et se débrouillait comme elle pouvait. Une nouvelle fois la moue boudeuse apparut sur son visage, elle aurait aimé goûter ce que savait faire Albert.

- Et mis à part compter ton argent, tu comptes faire quoi ? Demanda tout de même "Miguel".

C'est qu'elle aimerait le savoir après tout, déjà qu'il l'ennuyait en utilisant les mots au féminin pour parler d'elle cela suffisait. Elle réfléchit un instant, tentant de savoir si elle pourrait le surprendre d'une manière ou d'une autre sauf que pour le moment elle ne voyait pas. Tient et si elle faisait exprès de mettre sa tête contre le dos de son cousin ? Autant essayer elle n'avait rien à perdre après tout et c'était seulement pour l'ennuyer. Elle exécuta donc sa pensée et colla son front contre le dos d'Albert. C'était une manière d'ennuyer après tout.

L'Avarice sentit que la Gourmandise essayait de l'ennuyer en mettant sa tête contre son dos. C'était raté.
Il lacha d'une main les rênes, et utilisait la main libre afin d'embêter Elizabeth en la mettant dans les cheveux de celle-ci. C'était une revanche qui ennuyerait surtout la jeune fille.

- Tu pensais m'ennuyer? Je prends ma revanche.

Il continuait à diriger le dada d'une seule main, bien que c'était risqué. Après tout, il en avait l'habitude. Il s'arrêta devant la demeure, et descendait du destrier. Il tenda la main à la Gourmandise qui était, à présent, couchée sur le dos du cheval puisqu'elle n'a plus de dos où s'appuiyer. Albert, a encore une fois gagné.

Raté. Elle venait de rater ce qu'elle désirait faire et voila que c'était cet idiot qui reprenait le dessus. Dessus qui la fit légèrement frémir en sentant le contact, le pire dans tout ça c'est qu'il le faisant pour se "venger". Groumph, elle aura sa revanche. Un jour, là elle ne voyait pas comment faire. Mais alors là pas du tout. Et lorsque descendit l'Avarice, la demoiselle se retrouva couchée de tout son long sur le dos de l'équidé.

- Il n'y a rien qui t’ennuies ou quoi ? Maugréa la demoiselle tout en attrapant la main afin de ne pas s'étaler en descendant.

Bon il avait le mérite d'être serviable à certains moments. Casse-pied certes mais serviable tout de même. Elle repartit en quête d'un moyen de l'ennuyer. Toucher à ses sous ? Là elle risquait de se faire tuer sur place. Lui tomber dessus ne l'ennuyait pas vraiment, poser sa tête contre lui non plus... Mais quoi alors ?! Elle n'allait quand même faire quelque chose totalement en désaccord avec elle-même. Si ? Dès qu'elle toucha le sol, un léger sourire s'afficha sur ses lèvres. Bon ou mauvais signe, rare sont ceux à pouvoir le dire directement. Un pas, deux pas, trois pas. Nouveau sourire.

- Ne crois pas que je baisse les bras pour te faire réagir.

Bon le réagir n'était pas dans le sens qu'il comprenne qu'elle l'ennuyait.

L'Avarice regarda la demoiselle au sourire.

- Pourquoi souris-tu au juste? Qu'est-ce que tu mijotes petite Gourmandise?

Oui, il l'avait appeler "petite" Gourmandise. En tout cas, il cherchait à l'embêter un peu notre chère Elizabeth. En effet, il la portait sur le dos, tel une maman qui portait son fils. C'était absolument ridicule, une chance qu'aucun passant ne passait par là.

Le cheval se contenta de suivre son maître, bien qu'il avait un air intrigué en l'observant. L'Avare allait vers le jardin pour y mettre son cheval, puis rentra dans la demeure et se dirigea vers l'unique chambre comportant deux grands lits. Il alla vers un de ceux-ci, et lâcha la Gourmandise dessus.

- C'est pas tout ça mais t'es assez lourde.

Il souriait, et se retournait pour faire face à la demoiselle.

- Je ne mijote rien "grande" Avarice. Répondit simplement la demoiselle tout en gardant son sourire, bah oui elle devait mettre un -e à la fin de grand vu que le mot Avarice est féminin.

Bon elle s’apprêtait tout de même à ce qu'il la lâche et pas au fait qu'il la porte ainsi. Ses yeux s'écarquillèrent quand elle fût lâchée sur l'un des lits.

- Je t'apprends peut-être que je mange et que c'est logique que je pèse lourd.

Logique sauf qu'elle parait svelte la petite... Heu pardon Elizabeth. N'empêche que la manière dont elle était mise sur le lit la mettait mal à l'aise. Le faisait-il encore exprès ? Qu'est-ce qu'elle ne donnerait pas pour être dans sa tête bon sang. Et puis pourquoi y avait-il deux grands lits dans une pièce ? C'est plutôt rare, non ? Ses cheveux cendrés s'éparpillèrent sur le matelas et ses prunelles azures recroisèrent celles bleues nuits de son "assaillant".

- N'empêche que je savais marcher. Soupira-t-elle, toujours couchée.

L'Avarice était plutôt fier de lui. Il avait réussit, encore une fois, à battre son "adversaire".

- Eh bien content que tu saves marcher ma toute belle!

Il riait en relevant la demoiselle du lit, qu'il enmena visiter le reste de la maison. Il atteignait la salle de bain luxueuse que la demeure proposait. La salle de bain avait quelques touches d'or, ce qui mettait l'Avarice fou de joie.

- Regarde regarde, de l'orrrrr!!! On vends ces petits morceaux et à moi l'argent!~

Il était heureux, sous les yeux choqués de sa colocataire.

Il avait encore fait ça pour l'avoir. Bon sang. Relevée par son "abruti" de cousin, elle le suivit tout de même avant de se demander pourquoi il venait de changer radicalement. De l'or ? Il ne lui fallait que ça pour sauter partout comme un enfant ?

- Je serais toi, je laisserai ça où c'est... Soupira Elizabeth.

Elle entra, attrapa le pommeau de douche et souri à pleine dent. Elle mit en route l'eau et... Tourna l'objet en direction de l'Avarice qu'elle mouilla sans réelle pitié avec l'eau froide. Mini vengeance humide. Après tout elle n'était pas un jouet et encore moins celui d'Albert. Elle ne savait pas la réaction qu'il aurait, mais elle s'en fichait. Oui Elizabeth s'en fichait et se disait qu'heureusement qu'aucun des vêtements n'était blanc. Elle rigola, amusée tel une enfant qui n'aurait jamais pût réellement s'amuser.

Oui, Elizabeth savait se "battre" pour pouvoir se défendre. Oui, elle pouvait conduire sans qu'on lui dise quoi que ce soit. Et encore oui pour le fait qu'elle prenait ses décisions elle-même quand ça la concernait. Par contre les joies enfantines lui semblaient lointaines, pratiquement inexistante tout comme ses souvenirs. Sur le coup, elle ouvrit la bouche voulant savoir si elle était la seule à ne pas se rappeler.

- Dis, toi tu te souviens de la période s'étalant de 590 à 903 ?

Après tout le plus gros vague de son passé provenait de là, après s'il ne savait pas répondre tant pis. Bien qu'elle devait avouer qu'elle hésitait entre être malheureuse de savoir qu'elle était la seule dans le cas ou heureuse de pouvoir en apprendre plus. "Miguel" n'était pas pessimiste, mais poser ce genre de question ne lui était pas simple et "le jeune homme" n'était absolument pas douer pour ce genre de chose. Comme pour la voiture ou la drague en fait... Pourtant elle fit à nouveau bouger ses lèvres afin d'ajouter.

- Tu ne rigoles pas si je te dis que pour moi c'est le flou total...

Non ce n'était pas une question, mais une demande. Une demande qui la rendait anxieuse malgré tout et, afin d'entendre Albert, elle coupa l'alimentation d'eau de la douche. Elle recommencerait plus tard, pour le moment le plus important à ses yeux étant les réponses qu'il pourrait donner. Lui donner. Rajoutez à cela qu'elle en avait aussi légèrement marre de se mettre "à nu" dans le sens parole sans réellement le vouloir vu qu'elle se faisait avoir.

[EDIT Elizabeth : Mise à jour du post d'hier. La nuit donne des idées.]

Albert se faisait honteusement arrosé par sa cousine. En plus de cela, il glissait et tombait en plein dans la baignoire. Et le pire de tout ça, il restait dedans! Bien qu'avec son poids d'homme, il fit tomber les nombreuses savonettes ainsi que les shampoings...et les serviettes! Bravo Albert!

- De la période s'étalant de 590 à 903? Il me semble... qu'on était sept. Et qu'on a été tous séparé.

Il s'installa confortablement dans la baignoire, puis reprena ses paroles.

- On a été tous séparés. Certains ont vécu dans le luxe, certains dans la pauvreté...m'enfin! Ca a été choisi par notre péché, je m'explique. Par exemple, vu que je suis l'Avarice, je ne conviens point dans la pauvreté, les pauvres gens qui devait m'élever n'en pourrait plus puisque je suis Avare! Il ria, et continuait. Et toi, vu que tu es la Gourmandise, si tu aurais été élevée dans le luxe tu serais obèse.

Il éclata de rire, et se prenait le rideau de douche en plein dans la poire. Il n'était pas très doué dis donc...

Il était trempé, elle avait enfin réussi quelque chose. Youppie ! Pourtant elle n' s'en extasia pas ouvertement préférant enregistrer les informations.

- En soit je ne sais pas totalement où j'ai été élevé... Je ne me souviens que d'après 903 où j'étais au Danemark. Fit savoir la jeune fille.

Après tout c'était vrai. Dès qu'elle entendit la remarque par rapport au côté obèse, elle dut se retenir de rallumer l'eau et de la mettre, cette fois, sur bouillant. Elizabeth rigola légèrement en voyant que son cousin n'était pas doué pour s'extirper de cette malheureuse baignoire.

- Vivre dans le luxe n'apprend pas tout, mon cher "abruti". Répliqua "Miguel" en lui tendant la main.

Si elle le faisait s'était simplement pour l'aider à sortir de sa prison humide, en plus il allait devoir patienter avant de se sécher ayant embarquer les serviettes dans sa chute. Elle souri, prenant un malin plaisir à sortir le mot abruti pour le définir. Bon, c'était déclaré Albert avait hérité de ce mot comme surnom.

- Ne compte pas sur moi pour te sécher par contre.

Cela avait le mérite d'être direct pourtant Elizabeth ne quittait pas son sourire pour une certaine raison. Raison toujours obscure pour le moment.

L'Avare était absolument trempé. Et il était brûlant à cause de l'eau bouillante. Il souria en regardant Elizabeth qui, elle, éclatait de rire.
Il se releva dans la baignoire, du moins, du mieux qu'il pouvait, et attrapa le pommeau de douche en faisant atterir Elizabeth sur lui-même. Il l'aspergea également d'eau, il se vengeait.

- Alors c'est comment cette douche? Il rigolait en aspergeant cette fois-ci, les cheveux d'Elizabeth. Héhé je t'ai eu!

Il garda Elizabeth dans ses bras, tout deux trempés de la tête au pied. Bien qu'Albert était allongé sur les divers shampoings ainsi que savonettes, vous imaginez bien que la baignoire était remplis de mousse...
Victoire Albert, tu as pris ta revanche mais tu as mis le bordel dans la salle de bain!

Ah à cette réaction elle ne s'y attendait pas ! Voila qu'elle était "plaquée" contre lui et qu'il l'aspergeait. Bon ça ne l'ennuyait pas d'être totalement trempée, de toute manière son cousin ne verrait rien vu que ses vêtements étaient sombres pour la plupart.

- La douche est bonne, ce n'est pas ça qui va m'ennuyer.

Cela était vrai, bon par contre le contact vraiment trop proche un peu mais ça elle n'allait pas le dire. Son sourire toujours sur les lèvres la jeune fille réussi par on ne sait quel miracle à faire tomber Albert dans la mousse. Sauf qu'à mal calculer, bah on fini par faire la chute avec.

- Et merde...

Hm... Plus poliment tu sais le dire ? Non ? Tant pis alors. Bon, quelqu'un arriverait la scène pourrait prêter à confusion il fallait l'avouer mais Elizabeth avait seulement tenter, trop maladroitement, de se faire libérer. Résultat des courses c'était bien pire. Par contre vu qu'elle venait de parler de la mousse était entrée dans sa bouche, faisant apparaître une légère grimace sur le visage de la jeune fille. Bah oui du savon cela n'a pas bon goût. Mais pourquoi avait-elle eu cette mauvaise idée ? Pourquoi ? Heu... Veuillez allez le demander à la partie de son cerveau qui s'est mise en pause s'il vous plait.

Albert se releva tant bien que mal, et passait de l'eau sur les endroits mousseux, ainsi que sur Elizabeth: de l'eau en plein visage.
Il sortit de la baignoire, bien trempé à souhait. Sa longue veste n'était maintenant plus qu'un bidule trempé, ça ne ressemblait à rien.

- Ma... MA VESTE! Il se tourna vers Elizabeth. Tu me la repaye cette veste! Elle a coûter trois cent livres!

L'Avare était un peu énervé à l'idée de ré-avoir une veste abimée. C'est sûr que perdre trois cent livres directement...ça ne plairait pas aux gens.

- Une chance que ma jolie sacoche chérie est restée dans la chambre...

Il soupira, soulagé, et aida Elizabeth à se sortir de la baignoire bien qu'elle pouvait le faire seule.

Franchement là, elle n'en pouvait plus et elle éclata joyeusement de rire. Là c'était certains, il avait réellement vécu seulement dans le luxe et pourtant il n'était pas le péché de la luxure.

- Arrête un peu, elle sèchera et ce n'est pas la mort.

Pour ça elle avait raison, ce n'était pas la mort. Par contre à l'énonciation de la sacoche elle préféra se taire, sachant pertinemment que si elle la voyait... Elle était mal, très mal. L'aide de l'avare la fit soupirer et elle ne put résister.

- Saches que je savais en sortir tout seul.

Autant le faire savoir tout de même. Bah oui, elle pouvait en sortir vu que rien dans la pièce n'était rouge. Heureusement d'ailleurs... Par pur réflex elle lui tira "gentiment" la langue préférant abandonner son t-shirt trempé et garder simplement son body ainsi que de laisser sur place ses baskets. Trop risqué de marcher avec. Par contre le regard de son cousin la fit soupirer.

- Je retirais juste mon t-shirt et mes baskets, abruti. Fit la jeune fille tout en faisant face à Albert.

Bah oui sait-on jamais s'il est pervers en plus.

- C'est vrai que marcher avec des chaussures mouillées c'est pas la joie. S'exclama t-il en essayant de se sécher.

Il était dragueur, certes, mais pervers je ne crois pas. Il ne s'interessait pas à ce genre de chose, ce qui était important pour lui, c'était l'Argent.

- Bon cousine, quand on aura fini de sécher, tu m'accompagneras à la banque. Et en échange je cuisine ce soir ça te va?

Sachant que pour aller à la Banque, il fallait passer devant l'animalerie, ce qui était risqué... En effet, Albert aime beaucoup l'animalerie, surtout qu'il y avait pas mal de chiots ainsi que chatons à la vitrine.

Au moins il avouait que ce n'était pas la joie de marcher avec des chaussures humides. Bien Albert, tu fais des progrès. Hm... La question de son cousin la laissa pensive durant un millième de seconde seulement.

- Bien... Mais ne reste pas dans cette banque durant des heures.

Remarque pour le moins logique venant de la Gourmandise qui ne comptait pas poireauter. Elle n'avait pas encore vu la Banque de la ville, bien que la jeune fille en entendait parler. Enfin, elle ne connaissait pratiquement pas Krimscare en fait, la plupart des lieux qu'elle avait en tête étant ceux où elle se dirigeait la plupart du temps.

- Au fait tu ferais mieux de retirer ta veste si tu veux mieux sécher. Soupira Elizabeth en secoua la tête faisant bouger ses mèches humides.

Pas que cela la dérangeait que son cousin se prenne une pneumonie, mais sait-on jamais s'il était pire que ce qu'il avait déjà montrer lorsqu'il est malade. Après tout, elle ne possédait aucun souvenir de comment ils étaient enfants...

Albert avait déjà enlever sa veste, il regarda sa cousine, puis l'attrapa et alla rejoindre son cheval.
Il la posa sur celui-ci, et monta de même afin d'arrivé à la Banque.

- Je sais qu'on a pas encore sécher mais y'aura sûrement beaucoup de queue, et je veux retirer mon million! ♥

Albert...Aurais-tu dit million!? C'est vrai qu'il était riche, oui...