La pluie venait de finir de tomber, de marteler la froide devanture de la boutique. Les gouttes se raréfiant produisaient de plus larges cercles a leur impact avec le sol, comme si, plus lourdes, elles influençaient bien plus la nappe aqueuse par leur masse imposante. Les rares clients restés pour profiter de la chaleur et d'une tasse de thé offerte par le propriétaire s'en allaient. Barthémius, le jeune fils de la Colère, rangeait les cartons déballés pour satisfaire les besoins de la compagnie. Son père, le toisant d'un œil gris attentif, remettait de l'Ordre dans la poussiéreuse bibliothèque d'ébène. D'un regard distrait il toisait les cartons et les marchandises exposées. Pour la plupart, les objets se trouvaient la, invendus, depuis un certains temps. Le commandes des clients, entreposées dans l'arrière boutique faisaient la plus grande partie de la recette de l’établissement. Un carton qu'il n'avait pas remarqué avant attira son attention...

- Barthémius ! C'est quoi ce carton la devant ?

- C'est des cranes qui bougent. C'est une commande de la bande a Spooky Mary, mais je crois qu'ils nous en ont livré un peu trop.

- Tu leur a pas dit qu'on en avait besoin de moins ?

- Le livreur est parti en courant a peine après avoir livré... Il a aussi laissé ça.

Le petit garçon remet une feuille a son père qui la lit. Dessus sont écrites les précautions d'usage. Stanford regarde le carton d'un air dubitatif puis la feuille. D'un ton catégorique il annonce :

- Va falloir refourguer au plus vite ces conneries. Bon je vais a la bibliothèque, j'en emporte quelques uns sur le chemin voir si je peux trouver d'éventuels acheteurs...

Il ouvrit le carton grâce a une pointe au bout d'une chaine sortant de son ample manche. A l’intérieur une vingtaine de cranes dormaient dans des sortes de boites a chaussure transparentes. Stan, curieux, en ouvrit une. Soudain le crane se réveilla et commença a bondir dans la pièce en faisant claquer ses mâchoires ce qui produisait une sorte de "kakakakaka". Pensif, le péché regardait la chose s'agiter lorsqu'il commanda a son fils de faire arrêter l'objet. Le garçon se concentra et le crane s’arrêta. Stan le ramassa pour le remettre dans sa boite et son fils tituba, assommé par l'effort. Inhiber la magie dans un tel lieu lui coutait beaucoup mais il n'osais désobéir a son père. 

Stan mis deux trois de ces boites transparentes dans une sacoches puis s’apprêta a sortir. Avant de réellement s'en aller, il adressa un sourire désolé a Barthémius :

- Je reviens bientôt, garde bien la boutique en m'attendant, je te ramenerais des livres !

Puis la Colère s'en alla vers la bibliothèque. Une fois rendu la bas, il commença a remplir sa sacoche avec tout un tas de bouquins et disques, des choses diverses et variées, louvoyant entre les étals, il ne parvenait a établir un choix précis entre tel ou tel manuel d'anatomie ou tel ou tel disque. Faisant parfois tomber toute sa glorieuses piles, il s'attirait les foudres de la bibliothécaire par le bruit infernal qu'il causait a courir de la sorte et par sa maladresse...

L'Atlantide arrivait vers la bibliothèque. Après cette nuit chez les péchés, elle était déjà assez fatiguée, mais pour que le lendemain, elle voit la maison en armada impossible causé par son colocataire, elle péta ses nerfs.
Elle tenait ce dernier fermement  par le poignée et le tira jusqu'à la bibliothèque.

- Cela t'apprendra à mettre l'apocalypse dans notre modeste demeure!... Peut être qu'il y a des livres sur le rangement, comme ça t'aura plus à faire le bordel dans notre maison! dit-elle d'un ton coléreux

Lorsqu'ils arrivèrent; Crystale soupira et tira toujours son colocataire, un peu comme si c'était son chien. Il avait beau se plaindre ou essayer de s'échapper mais la nation ne l'écoutait pas et lui serra extrêmement fort le bras.
Ses yeux étaient écarlates, causé par la fatigue et la colère. Un regard sombre qui faisait peur était installé sur le visage de l'antique nation.
Elle poussa d'un coup Santiago, le libérant, et lui dit fermement:

- Trouve un livre sur le rangement et lis-le. Si tu n'en trouve pas, prend un dictionnaire, cherche le mot "ranger", "propreté" et leurs synonymes, et tu me recopiera leurs définitions 10 fois.

Ces dires étaient telle un professeur donnant à son élève perturbateur une punition, mais elle fixa droit dans les yeux de Santi et continua:

- Et si tu ne le fais pas, que tu essaye de t'échapper ou même que tu réussisses à t'échapper... Tu seras mon prochain cobaye sur mes expériences... Elle sortit de son gros manteau une énorme seringue avec une énorme aiguille utilisée pour anesthésié les lions Est-ce bien clair?...

Sur ces mots elle s'en alla. Elle avait justement besoin d'un corps humain ou d'un animal assez grand pour savoir le temps de propagation d'une solution qu'elle avait créée pour contrer une maladie qui passé dans les environs de Krimscare dans un corps. De plus elle avait une observation de météorite à faire.

Elle alla vers le coin "livres scientifiques", et vit un homme roux avec une grande pile de livres et d'objets hétéroclites à ses bras. Elle haussa un sourcil, mais tourna son regard sur les livres. Elle essayait de prendre des livres concernant une maladie qui a des symptômes presque identiques. Elle chercha aussi des livres sur l'étude des roches, pour savoir la composition de la météorite. Elle se retrouva avec un pile de livre, mais pas aussi grande que l'homme proche d'elle. Il n'arrêtait pas de se déplacer partout et faisait parfois tomber ses objets. Il se fit durement fâcher par la bibliothécaire. La nation posa ses livres sur une table, assez proche d'où elle a déposé Santiago, et décida d'aider le monsieur, malgré sa mauvaise humeur. Elle soupira, essayant de se calmer et ramassa les disques puis quelques livres. Elle le regarda de ses yeux encore écarlates et lui dit:

- Il ne faut pas être si pressé... dit-elle d'une voix un peu grave, étant encore en colère

En le regardant d'un peu plus près, elle eu une impression de déjà-vu. Elle se calma un peu. Elle espérait que rencontrer une personne aller la calmer.
Elle tendit les objets qu'elle avait ramassé à cet étrange homme. Elle jeta un coup d'oeil sur les livres et vit qu'il s'intéressait à "l'anatomie".

- Anatomie hm?... J'ai dû apprendre ça par cœur quand je faisais mes études en "médecine"...

Elle remit ses yeux sur le monsieur. Cette impression de déjà-vu, c'est peut-être parce qu'il est aussi scientifique?

Bon... C'est vrai, il avait peut être exagéré en dérangeant même le côté de sa colocataire... Mais de là à le traîner dans une satané bibliothèque comme un petit chien? Non, il ne méritait pas ça! 
Santiago, modeste Cuco de son état, tirait de tout son poids en arrière pour ralentir la jeune femme qui l'obligeait à avancer sans ciller. Il ne voulait pas aller dans une bibliothèque, et le faisait savoir par tout les moyens possibles, malheureusement, comme une mère énervée tire son enfant sans sourciller pour qu'il avance, Crystale le maintenait fermement pour qu'il ne puisse s'échapper.

- Cela t'apprendra à mettre l'apocalypse dans notre modeste demeure!... Peut être qu'il y a des livres sur le rangement, comme ça t'aura plus à faire le bordel dans notre maison!


- Mais-euh! J'allais ranger de toute façooon!


C'était faux, bien entendu, depuis le début de leur colocation, il n'avait que très rarement participé aux tâches ménagères, préférant se vautrer dans un désordre rassurant, après tout, moins il y a d'ordre, plus il est facile de se cacher, non? Le fait était qu'il avait cherché quelque chose dans les affaires de la jeune femme, quelque chose qu'il n'avait pas trouvé d'ailleurs, en profitant de son absence, mais qu'il avait eu la flemme de tout ranger par la suite.
Lorsqu'ils arrivèrent à destination, il se débattit de plus belle. Peu lui importait les regards que l'on jetait sur lui, il avait l'habitude de se donner en spectacle, soudain, une pression sur son poignet se fit ressentir, et il fut poussé en avant l'obligeant à rentrer dans la bibliothèque. Dieu qu'il détestait cet endroit, pas à cause des livres, non, il était bien capable de dévorer plusieurs livres pour peu que le thème lui plaise, mais surtout pour l'atmosphère pesante qui y régnait. Pas le droit de parler, de courir, de s'exprimer, bref, l'horreur! 
Il soupira et son regard se perdit sur les étalages, "Et maintenant?"  pensa t'il. Il n'eut pas à se questionner longtemps car Crystale lui répondit fermement et d'un ton sans appel.


- Trouve un livre sur le rangement et lis-le. Si tu n'en trouve pas, prend un dictionnaire, cherche le mot "ranger", "propreté" et leurs synonymes, et tu me recopiera leurs définitions 10 fois.



Il l'écoutait à peine, que l'idée lui paraissait barbante et sans intérêt. A quoi bon savoir répéter par cœur la définition de ranger et propreté, si de toute façon, rien ne changera sa manière d'être. Il était trop vieux pour changer maintenant... Puis, remarquant l'air absent de son colocataire, l'Atlantide reprit sous le ton de la menace.


- Et si tu ne le fais pas, que tu essaye de t'échapper ou même que tu réussisses à t'échapper... Tu seras mon prochain cobaye sur mes expériences...  Est-ce bien clair?...



Non il n'avait pas peur, la sensation lui était inconnue, mais lorsqu'il fixa l'énorme seringue, et le regard furieux de sa colocataire, il sut qu'elle était sérieuse, et se douta fort bien que le type d'expérience dont elle parlait serait fort peu agréable. Bien sûr, il n'imaginait pas un seul instant que s'il décidé de disparaître elle puisse un jour le retrouver sans qu'il ne le veuille, mais il devait avouer qu'il avait tout de même de l'affection pour la nation, et que vivre avec elle, en la faisant rager du mieux qu'il pouvait le rendait heureux. Il acquiesça donc en soupirant, pas besoin de la rendre encore plus folle de rage qu'elle ne l'était. Il se dirigea donc vers la partie des dictionnaires et autres encyclopédies.
Son regard vermeil soudain attiré par un mouvent à la périphérie de sa vision. Il se retourna donc pour admirer un monsieur se vautrer magistralement sur le sol, éparpillant autours de lui de nombreux livres. Il trouva cela très drôle et ses lèvres s'étirèrent en un large sourire, il se pinça néanmoins le nez pour éviter de rire, sachant pertinemment qu'il se ferait réprimander. Le Cuco entendit la bibliothécaire réprimander sèchement le malheureux qui venait de tomber et détourna le regard rapidement, sachant que s'il continuait à observer la scène, il rirait à mourir étouffé. Il se concentra donc sur la recherche d'un dictionnaire. Ce n'est que lorsqu'il se recula de quelques pas et qu'il le va la tête qu'il se rendit compte qu'il aurait besoin d'un escabeau pour attraper le livre qu'il voulait. Il se dirigea donc vers la gérante et lui demanda tout sourire s'il pouvait avoir de quoi s'élever, ce à quoi elle répondit sèchement qu'il n'en était pas question, et qu'elle avait eu assez de calamités comme ça. 
Santiago resta figé un instant, et pensa prendre le chemin de la sortie. Devoir copier des lignes comme un enfant, c'était humiliant, mais devoir demander de l'aide à quelqu'un pour attraper un livre trop haut pour lui, ça l'était vraiment trop, et puis, ça lui ferait une excuse pour partir, non? Il se dirigea donc vers sa chère colocataire qui aidait le monsieur d'un peu plutôt. Il n'écouta pas ce qu'elle lui dit, et lui tira la manche comme le ferait un gamin.


- Crystaaale... Les dictionnaires sont trop hauts pour moi, et la madame de l'accueil ne veut pas me prêter son escabeau...


Puérile? Infantile? Oui, il le savait, et puis tant pis, il n'aimait pas se prendre la tête. Il jeta un regard vers l'homme aux cheveux roux, et lui offrit un sourire digne des meilleurs pubs colgate, c'était en quelques sortes sa façon à lui de le remercier de l'avoir fait rire.


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[Hrp : Je ne pensais pas qu'on commencerait aujourd'hui aujourd'hui xD Mais c'est cool! J'aime faire rp Santi, j'aime embêter les gens :3c]

Il rangea une petite part de ce qu il avait pris dans une sacoche. La jeune fille etait bien charmante de l aider et de s interesser a lui de la sorte. Il eu un sourire gene en voyant l effort qu elle devait fournir par sa faute. La bibliothequaire ayant apercu sa pile monstrueuse lui cria qu il ne pouvait pas autant emprunter, sa carte etant limitee a dix ouvrages. Desappointe il reflechissait a un bon compromis, quand apres cet instant de silznce gene il se decida a repondre a la jeune femme. Ouvrant la bouche il la referma aussitot, interrompu par l arrivee d un garcon plutot etrange, a l expression rieuse.

Stanford le toisait, le jaugeant de son oeil unique, analysant cette personne inconnue. Il gardait son attitude en memoire afin de rapidement pouvoir la consigner dabs son carnet de note. Avec ce genre de maniere d etre il pourait facilement faire partie de sa future clientele.

- Vous n arrivez pas a saisir cet ouvrage c est cela ? Je peux aisement vous aider...

Il posa sa pile au sol et se dressa sur la pointe de ses pieds. Un eclair fugitif fit chuter l ouvrage dans ses bras tendu qu il jeta sans pitie sur le jeune homme. Il revint a sa pile avec un sourire plus assure cette fois.

- En realite je me sers de ces livres d anatomie pour le dessin. Au niveau scientifique je me specialise plutot dans l ADN et les reseaux energetiques. Pour cela il ne m est pas besoin de connaitre par coeur la structure humaine, voyez vous Fräulein...

Sur ce dernier mot son accent autrichien ressortait bien plus que sur toutes ses autres paroles ou il etait plus diffus. D habitude il ne s appliquait pas vraiment avec les prononciations bien que son elocution reste comprehensible, mais il avait tente de faire un effort avec ces jeune personnes. Il ne savais pas si elle comprenais l allemand mais quand bien meme elle le comprendrais, le terme qu il venait d employer etait un peu ancien. Le rouquin ne faisait guere plus attention au garcom brun, trop content de trouver une demoiselle instruite avec qui discuter.

La bibliothequaire etait retourner vaquer et il reposait distraitement le surplus d ouvrage, focalise sur ce que pourrait bien lui dire la jeune femme.

Lorsque Santiago lui tira la manche et annonça sa réplique, la jeune femme tourna sa tête rapidement et lui jeta un regard noir. Elle grinça des dents et dit d'un ton bas et énervé:

- Espèce d'idiot...

Mais elle ne put faire plus de gestes car le "rouquin" intervint et jeta un dictionnaire au Cuco. La nation le regardait faire son aller-retour, un peu plus calmée, et l'écoutait. Alors comme ça il dessinait et c'était un scientifique. Intéressant tout ça! Mais lorsqu'il annonça qu'il était plutôt spécialisé dans les ADN et dans la génétique, elle craignait qu'il était un des scientifiques qui produisent les "animaux génétiquement modifiés". Mais elle ne lui demanda pas. Elle ne voulait pas le savoir. Elle n'aimait pas vraiment ces scientifiques là, n'étant pas vraiment d'accord sur le fait de modifié l'ADN des gens et des animaux. Mais bon, elle respectait les activités des autres, elle n'était pas une super-héros et ne voulait pas en être une. Elle remarqua aussi l'expression allemande "Fraulein", qui voulait dire "Mademoiselle".

- Oh... Je vois... Êtes-vous allemand? Autrichien? Suisse? Belge?

La nationalité de cet homme lui attira la curiosité. Elle aimait l'allemand, ayant connu les pays germanophones, même si maintenant tous ont dû l'oublié. Elle se souvient encore d'eux, elle.

- Tel est ta malédiction... une voix se fit découvrir dans la tête de l'Atlantide

Ah, encore cette fichue voix. Crystale entendait toujours une voix lorsqu'elle avait les yeux écarlates. Surtout lorsqu'elle était fatiguée. Quand elle est en colère, elle a d'autre chose à pensé que cette voix. Elle secoua légèrement la tête, et dit:

- Um... En tout cas, je m'appelle Crystale A. Enigmen... Ravie de vous rencontrer Herr*...

Elle s'arrêta, pour que l'homme puisse se présenter, et qu'elle puisse compléter sa phrase.

- Herr Märchen...

Elle se calmait peu à peu. Elle ne devrait plus entendre de voix maintenant.
Elle scruta Stanford et mémorisa son physique avec son nom. Bon, il était assez reconnaissable, mais on ne sait jamais, si elle pouvait rencontrer une personne avec un physique assez similaire... Enfin.
Elle repartit vers la table où elle avait posé ses livres pour les reprendre et revint vers le scientifique.

- Je suis la propriétaire de l'Observatoire de Krimscare... C'est aussi mon laboratoire. C'est assez modeste, mais si jamais vous voulez me retrouver je serais souvent là-bas. Ces temps-ci je suis en train d'étudier la météorite qui s'était écrasée il n'y a pas longtemps dans notre ville, mais je suis plutôt spécialisé en recherche chimique et en astronomie. J'aime bien dessiner aussi... Mais c'est surtout les paysages et des personnages que je dessine. Et encore, il faut que j'ai le temps pour.

Elle se présentait, après tout, il avait au moins dit qu'il dessinait et qu'il faisait des études génétiques, alors elle faisait de même.
Elle jetait quand même des regards vers Santiago, pour éviter qu'il n'aille nul part. Ou alors, il deviendra un parfait cobaye...

Traduction:

Lorsqu'il entendit l'insulte, le Cuco se crispa. "Idiot"? Oui, il l'était, mais il était aussi relativement petit, et ça, ce n'était pas de sa faute, donc, ne pas pouvoir attraper un dictionnaire trop haut sans escabeau, ce n'était pas de sa faute non plus! Il leva un regard triste vers Crystale, mais celle ci semblait toujours furieuse, allons bon, tout ça pour un peu de désordre... Puis, l'homme avec qui discutait la jeune femme prit la parole.

- Vous n arrivez pas a saisir cet ouvrage c'est cela ? Je peux aisément vous aider... 


Santiago le vit se dresser sur la pointe des pieds et l'observa faire, jusqu'à recevoir le dictionnaire presque en pleine figure. Il le rattrapa néanmoins avant le choc et ne prit pas la peine de remercier son "sauveur", celui-ci ayant déjà détourné son attention. 
Il resta un instant sans bouger, puis, voyant que la conversation dérivait sur un sujet totalement abstrait pour lui, il soupira et se dirigea à une table non loin de là. Il y déposa son dictionnaire, puis, alla quérir des feuilles et de quoi écrire à l'accueil. On lui donne ce dont il avait besoin, puis, il s'assit à ladite table, en jetant de discrets regards vers les deux scientifiques. Dieu qu'il n'aimait pas cette sensation d'oublie, et dieu qu'il n'aimait pas qu'on ne pense qu'à lui pour le réprimander. Il se concentra sur sa feuille un instant. Il n'avait recopié qu'une fois la définition de "Ranger" et cela l'agaçait déjà. Il savait que Crystale le surveillait de temps à autre, mais il se sentit ridicule à copier comme un vulgaire élève, lui, El Cuco, l'une des plus vieille créature de la nuit! Que dirait les autres s'ils le voyaient dans cet état... Il s'imaginait déjà ses cousins se moquer de lui, lui dire qu'il écopait des punitions relatives à son caractère... Non! Santiago fronça les sourcils. Que Crystale soit en furie, c'était une chose, il l'avait mérité. Qu'elle essaie de lui inculquer quelques notions de rangement, il le comprenait parfaitement, ils vivaient ensembles. Que les deux scientifiques discutent entre eux de choses totalement inutiles selon lui, soit, après tout, il n'était pas dans leur tête et ne pouvait pas contrôler leur gout. Mais attendre de lui qu'il fasse sa punition sans rien dire, et étant royalement ignoré de surcoit, non, il ne pouvait pas accepter!
Il fronça les sourcils et serra les dents, il ne resterait pas plus longtemps ici, peu importe que la jeune demoiselle veuille faire de lui son cobaye, il savait parfaitement qu'elle ne pourrait l'attraper s'il décidait de fuir. Puis, lorsqu'il entendit les deux autres parler, du moins, utiliser des expressions d'une langue qu'il ne connaissait visiblement pas, il soupira, et furieux, il se laissa aller à faire ressentir son mécontentement. Bientôt, une légère sensation de froid et de malaise emplie les alentours du croque mitaine, oui, une simple sensation, car rien de ce que pouvait engendrer le Cuco était bel et bien réel, mais cela n'en restait pas moins désagréable. Puis, il se leva, indifférent à la gêne qu'il causait et se dégagea de la table. Il déclara en espagnol, conscient qu'on ne le comprendrait peut être pas.

- Ya me harté, me largo de aquí! (J'en ai marre, j'en m'en vais)

Puis, sur ces mots hautement philosophique, il tourna les talons, ignorant à son tour la possible réaction des deux autres. Néanmoins, n'étant pas totalement de mauvaise fois, il avait prévu de ranger l'appartement à son retour, il n'aimait juste pas qu'on lui ordonne quoi faire.

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[Hrp : Fallait le dire si vous vouliez rp à deux, surtout que genre, je me serais pas offensée ou quoi que ce soit, vu que vous aviez certainement déjà prévu. Là par contre, je trouve ça plutôt moyen quoi...]

Au sein de la bibliotheque, l immense bibliotheque de la ville de la mort, la Colere parlait avec l Atlantide. L homme age en apparence d une quaraintaine d annees ne connaissait pas et ne pouvait pas connaitre l antique nation. Le peche, distrait et evasif, avait du mal a maintenir son regard gris en celui de la jeune fille. Il remarqua avec une moue decue le brutal depart de som compagnon qu il trouvait fort sympatique malgre tout. Il s en voulait presque de lui avoir balance le lourd dictionnaire a la figure et se demanda en son for interieur si ce n etait cet acte qui avait cause son depart precipite. Enfin. Elle semblait interesse par ce qu il lui disait et cela lui allait bien. Il avait juste peur qu elle le prenne pour un de ces geneticiens qui se plaisent a creer des monstres. Lui meme etait son propre cobaye et a moins qu il y ait des urgences il n avait presque jamais utilise sa science sur d autres que lui. En effet etant faible de nature depuis qu il etait enfant il accumulait les maladies et ne savais pas tres bien se defendre si il etait attaque. C est en modifiant son propre genome pour acquerir une meilleure resistance que son apparence avait brusquement veilli. Son corps n etait pas fait pour etre modifie, mais malgre tout il etait parvenu a une partie de son but, bien qu il restait malade de temps a autre. Enfin il ne savais pas comment expliquer cela a son interlocutrice qui le prit au depourvu en lui demandant sa nationalite.

- Ah euh moi... Je suis Autrichien... Enfin c est en Autriche que j habitais avant ici... Et j y ait habite tres longtemps. C est vraiment un pays magnifique. Et j ai tres bien connu sa personnification qui composait de sublimes melodies. Moi meme je suis un grand amateur de musique classique...

Elle se presenta ensuite a lui puis employa la formule classique pour dire "Monsieur" qui lui evoqua avec une joie candide son pays d origine. Il sut ainsi qu il fallait decliner son identitee et c est avec une humilite naturelle qu il annonca :

- Je me nomme Stanford Märchen. Enchanté de faire votre connaissance.

Elle repeta son nom et cela lui fit plaisir. Elle lui expliqua egalement ou elle travaillait et quels etaient ses domaines de predilection. Elle lui annonca qu elle dessinait egalement. Son visage s illumina comme celuu d un enfant a qui on a promit un cadeau. Il sortit de sa sacoche un carnet de croquis et l ouvrit sur une table proche. Dessus reproduit de maniere tres realiste etaient dessinees plusieurs scenes, la plupart inspirees de contes de fees. Les personnages neamoins ne semblaient pas purs dessus. Ils semblaient tous empreints d une certaine folie. Les pages dediees a Alice in Wonderland etaient des plus glauques. Il ne s y attarda pas, comme gene par ces pages.

- J ai besoin de l avis d une experte telle que vous dans la matiere. Qu en pensez vous ?