Comment se faire avoir en beauté ? Ne pas avoir le temps de réagir tout simplement. Et oui, Eliza' s'était faite transportée sans pouvoir faire quoi que ce soit jusqu'à l'étalon de l'avare qui était également monté. Une remarque cinglante se perdit dans la gorge de la Gourmandise qui se disait que certes ce n'était pas mal d'être sur un cheval mais qu'elle préférait tout de même ce qui était motorisé. Voiture ou moto, bien que le premier choix était à éviter vu les dégâts qu'elle pouvait faire. Rajoutez à cela qu'elle n'avait pas eu le temps de remettre sa casquette et avait l'étrange impression de s'être faite avoir faisait qu'elle maugréait intérieurement. Manquerait plus qu'il dise Elizabeth tout haut tient et là il aurait droit à un : "Ce n'est pas Elizabeth, mais Miguel !" Elle continuait également de rager dût au fait qu'elle allait devoir payer toutes les courses, déjà qu'elle n'était pas riche si elle devait payer pour deux cela allait faire mal au porte-feuille. Non, elle ne dirait pas adieu à ce qu'elle aimait manger ! La demoiselle préféra se taire durant le trajet afin d'éviter de dire une bêtise, car elle sentait qu'elle risquait d'en prononcer une. Ses yeux azurés préférèrent garder les images des lieux, après tout cela était différent de la marche à pied ou quand elle conduisait l'un de ses véhicules.

- Tient cela me fait penser que je ne sais même pas où est ma moto... Pensa, tout haut sans s'en rendre compte, Elizabeth.

Pas que ça l'ennuyait que l'avare sache qu'elle avait une moto, de toute manière il l'aurait sût d'une manière ou d'une autre et l'équipement de la demoiselle se trouvait... Quelque part. Elle fini par apercevoir la mairie, la place devant celle-ci était vide cette fois. N'empêche elle se demandait comment allait faire Albert pour récolter son information pas si vitale aux yeux de la Gourmandise.

- Je vois toujours pas comment tu comptes faire pour avoir ton info'. Lâcha-t-elle simplement.

Elle avait faim et le souvenir du sandwich acheté, dévoré en toute hâte refit son apparition faisant dire à la jeune fille qu'elle aurait pût trainer plus longtemps pour le manger au lieu de se dépêcher de venir à la cérémonie légèrement plus tôt dans la journée. Journée qui s'éternisait à ses yeux... Elle se disait, intérieurement, que la ville était bien plus étranges que les dire provenant des autres lieux.

L'Avare arrivait près de la Mairie accompagné de la Gourmandise, sur son étalon. Il vit le maire, et s'arrêta afin de ne pas l'écraser (tiens, un meurtre en plus ça serait pas mal *SBAF*).
Il avait eu droit à une question de la Gourmandise, et ceci n'était pas pour le déplaire: il répondait poliment.

- Ne t'en fais pas, je l'aurais l'information!

Comme promis, l'Avare descendit de son cheval en laissant la Gourmandise seule à bord. Il se dirigea vers le Maire, qui attendait encore les autres pour les mettre en co-habitation, ce qui était plutôt long...

- Bonjour monsieur, je voudrais savoir une information à propos de moi, Albert Williams, et d'Elizabeth Jared. Vous savez, la fille qui se prends pour un garçon, et bien je suis son colocataire! Et comme je suis l'un des péchés capitaux et qu'elle de même, je me demandais quels était nos liens de famille! Pourez-vous nous éclaicir dessus cher maire bien aimé?

Le maire semblait être stressé par tout ce blabla, et suait à grosses gouttes.

- B-...B-Bien Albert, je vais voir ça tout de suite!

Il s'empressa de courrir à son bureau, et il revenait avec les dossiers des deux péchés. Il les ouvrit, et faisait tomber quelques papiers, bien sûr quand je dis quelques...
Bref, Albert les ramassait, et les lisait. Il restait glacé.

- Elle...ma cousine? pensa t-il, Non...impossible...ma cousine!?!?!?

Eh bien si mon cher Albert, c'est bien ta cousine! Sois heureux que ce ne soit pas ta soeur.
Il remercia le maire, et lui redonna les papiers avant de partir en courant vers son cheval. Il leva la tête, et regarda la demoiselle qui jouait avec ses mèches de cheveux, toujours assise sur son dada.

- Salut, cousine.

Bon sang il la surprenait de plus en plus avec sa politesse. C'était étrange, trop étrange même et durant un instant elle pensa qu'il le faisait exprès. Enfin devant le maire, elle n'allait tout de même pas étriper verbalement son colocataire. Trop dangereux. Par contre dès que le péché s'en alla quémander ses informations, elle repartit dans ses pensées passées afin d'oublier sa faim. Elle repensa au climat doux de l'été danois ainsi qu'à l'hiver frais arrivant là-bas, cela n'avait rien à voir avec la météo anglaise. Elizabeth le savait et tout en rêvassant jouait avec ses mèches de cheveux. Heureusement qu'elle ne pouvait entendre la discussion entre le maire et Albert d'ailleurs.

- Jeg savner Danemark... Prononça la jeune fille dans la langue qu'elle avait apprise.

Ses yeux azurs brillèrent d'une lueur montrant son manque. Manque des étendues qu'elle avait connue de ses quatre ans d'apparence humaine jusqu'à ses neuf ans de la dite apparence. Neuf ans... Celui remontait tellement loin pour elle cette période où la dernière famille humaine chez qui elle avait décidé de rester l'avait abandonnée. Elle ferma les paupières, continuant le geste devenu habituel qui était d'enrouler et dérouler sa mèche de cheveux avant de sursauter.

- Du kan gentage ? Fit-elle avant de reprendre dans un vocabulaire compréhensible. Tu peux répéter ?

Non pas qu'elle n'avait pas compris, d'ailleurs ses yeux devaient bien faire savoir le contraire. Mais elle préférait le réentendre, juste au cas où. Bon c'était en quelque sorte logique qu'ils soient de la même famille, bien que cousin-cousine cela aille encore... Bon cela dépend du point de vue tout de même.

Spoiler:

L'Avare repéta encore une fois ce qu'il avait dit...Une fois? Non, ni deux ni trois.

- Salut Cousine, tu es ma Cousine finalement, tu vois que j'obtiendrais l'information, COUSINE.

Il s'amusait à repéter cela, et de voir la tête un peu (beaucoup?) choquée de la Gourmandise le faisait rire. Il remonta à bord de son étalon, et l'ordonna de le ramener à la demeure qu'il partage donc avec sa cousine.

C'était déclaré, Elizabeth avait le cerveau qui l'avait abandonnée. Peut-être était-il resté dans l'espace danois des souvenirs ? Elle cilla revenant petit à petit dans le monde réel. Dans la ville anglaise où elle avait décidé d'allez de son plein gré. Elle observa son cousin un instant. Bon, finalement elle avait bien comprit.

- Så vi er kusiner. Dit-elle avec un accent nullement anglais.

Bah elle aurait du mal à se débarrasser de ça on dirait. Mais tomber en colocation avec son cousin... Fallait le faire quand même !

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