La nation et le vice sortirent donc de l'observatoire et se dirigeaient vers la demeure de la Gourmandise et de l'Avarice. Quand Crystale chantonnait "Vorwärts Marsch", le péché lui avait demandé si c'était de l'allemand. L'Atlantide répondit avec enthousiasme:

- Oui! Ça veut dire "En avant, marche!". Tu sais... comme les militaires.

Elle reprit d'ailleurs la chanson, toujours assez bas, pour ne pas dérangé les gens qui dorment. C'était une chanson vraiment très militaire, mais Cryst' chantait ça pour s'amuser.
Puis elle entendit un bruit quelque peu suspect. Elle s'arrêta de chantonner et regarda de droite à gauche. Mais il n'y avait rien.

- Hm.... J'aurais cru avoir entendu quelque chose... Bah!

Les deux personnifications continuèrent toujours à marcher.
Cela fit rappeler à l'Atlantide un souvenir. C'était une fois, à Copenhague, la nuit, la nation se promenait tranquillement et regardait tout autour d'elle. Il y avait des lumières très scintillantes et des gens partout. Elle ne se resouvint pas si c'était une journée spéciale ce jour là mais elle avait très apprécié cette soirée. Et ce fut ainsi qu'une drôle de passion lui ait venu: au moins une fois, dans n'importe quelle ville elle était, elle devait au moins se promener une fois la nuit. Sauf si c'est un village fantôme, ça ne serait pas intéressant, sans lumière.

- J'adore marcher dans la ville, la nuit, quand les gens dorment. C'est calme. Tranquille. On peut se mettre au milieu de la rue quand c'est une ville calme, et quand on lève la tête, les parois des maisons forment comme de grands ravins... Et entre ces ravins, le ciel étoilé, qui nous suit. Malheureusement, Krimscare est classée comme ville à dangers voire grands dangers. Donc on ne peut pas vraiment faire ça toute le nuits, à moins qu'on ait des envies suicidaires.

Elle leva la tête et regarda encore une fois le ciel. C'était peut être plus fantastique vu de l'observatoire, mais le ciel est toujours le même, et donc toujours beau aux yeux de l'Atlantide.

- Un jour, peut-être, on aura un "empire" interstellaire...Puis elle se souvenu des conflits dans l'Union Européenne, des problèmes dans les pays en développement et encore beaucoup de choses qui font que l'humanité est "un peu" lente. Mais ça va être dans longtemps je pense... Peut être qu'on va pouvoir terraformer Mars dans quelques années mais... c'est pas vraiment sûr... Enfin! Que la science et les rêves avancent! Après ce n'est plus qu'une question de temps.

Puis une question lui vint à la tête:

- En parlant de temps... Tu penses...Tu penses qu'un jour tu va disparaître? Pour moi, ce sera sans doute certain, je suis déjà assez vieille et faible comme ça, les gens sont en train de m'oublier et d'avancer dans des recherches plutôt sur la technologie que sur l'archéologie... Elle fit un très léger sourire Je suis qu'un fossile après tout. Je ne suis plus un rêve, un trésor... Et puis... Ils vont aussi sans doute me remplacer haha... Elle commença à penser à voix haute. Construire une ville sous-marine, en plus avec l'espérance de vie qui s'améliore, la natalité qui augmente... C'est certains qu'ils vont le faire.

Elle se rendit enfin compte qu'elle pensait à voix haute et rougit légèrement d’embarras. Mais cela ne lui empêcha pas d'écouter le vice.
Elle prit une bouffée d'air et la souffla: de la vapeur sortit de sa bouche. Il commençait à faire un peu froid. Heureusement elles étaient presque arrivés. La nation chanta encore une fois, mais une autre musique, jusqu'à leur arrivée.

Spoiler:

Elle sourit, bref et pourtant sincère en entendant la réponse. Ses pieds suivaient le chemin, un soupir la quitta un instant quand elle se rendit compte qu'il faisait encore assez chaud à cette heure. Étrange, pensa-t-elle car à ses yeux cela n'aurait pas du être ainsi. Elle ne faisait absolument pas attention à ce qui l'entourait, se prenant même l'un des animaux nocturnes de la ville en plein dans les jambes. Un raton-laveur se baladant, embêtant son monde et... Montrant les crocs pour montrer son mécontentement.

- Sorry... Marmonna-t-elle pour l'animal avant de reprendre sa route avant d'entendre la remarque de Crystale. Un animal sûrement il y en a énormément pour le moment...

Elle reprit sa marche également, ne chantonnant rien et faisant plus attention là où elle mettait les pieds pour ne pas envoyez valdinguer un pauvre être. Elle écoutait la nation d'une oreille tout en s'amusant sans succès à tenter d'utiliser son don sur les flammes. Vraiment sans un outil en faisant une à la base elle n'y arrivait pas du tout.

- C'est rare que je me promène en pleine nuit ou alors c'est que je devais faire le pain pour le lendemain de la boulangerie. Mais dans ce cas là je ne marche pas, je roule d'ailleurs ça fait un bout de temps que je n'ai plus sorti ma moto...

Elle repensa à l'engin un instant avant de reprendre.

- Mais oui, le calme est si rare dans les villes peut importe leur classement dans la dangerosité d'ailleurs même si ça l'est extrêmement ici je me dis qu'a présent cela doit être assez risqué un peu partout vu les populations.

Ses yeux s'arrêtèrent un instant sur une ampoule grésillant, la jeune femme préféra se dire qu'elle était tout simplement au bout de sa vie difficile d'équipement électrique et lorsque celle-ci implosa purement et simplement elle fit un bond digne d'un kangourou.

- P'tain c'est la totale j'ai peur d'une ampoule maintenant...

Elle se calme, suivit le regard de son "amie" qui scrutait les cieux et sourit de nouveau. La beauté du ciel.

- Qui sait, le Canada est bien parti pour le moment ayant rattrapé l'Amérique dans les cieux. La majorité des pays ne sont plus totalement ce qu'ils étaient avant, tout à changé de la plus petite chose au plus grand élément. Même la nature se rebiffe au fil du temps...

A nouveau elle écouta Crystale quand elle parla de disparaître, qu'en tant qu'Atlantide cela serait sûrement le cas pour elle et la vice secoua la tête négativement.

- Tu resteras sûrement dans l'esprit des gens Crystale, même si ce n'est qu'en mythe étant donné que l'Atlantide en aura fait couler des litres d'encres ou des bobines de films ! Elle reprit sa respiration avant de recommencer à parler. Oh tu sais le nombre de fois que j'ai espéré disparaître devient obsolète pour moi, malheureusement tant qu'il y aura des gloutons et des ivrognes je serai toujours vivante et l'humanité n'est pas prête à perdre ses plus grands défauts même si cela amuserait les vertus... Personne n'est parfait, certains veulent disparaître et ne le peuvent alors que d'autres veulent vivre et finissent englouti dans le néant...

Elle inspira profondément l'air ambiant qui commençait à se refroidir faisant qu'elle eu également un volute de fumée qui quitta ses lèvres lorsqu'elle expira. Une pensée quitta sa tête allant jusqu'à ses lèvres.

- Je me demande pourquoi je n'arrive pas à être un minimum aimable avec Al'... Ce n'est pas comme s'il me cherchait tout le temps pourtant, j'ai comme l'impression que quelque chose c'est cassé en moi il y a longtemps et ne veut ou ne peut se réparer totalement. Peut-être est-ce tout simplement de la peur, peur d'apprendre tout les changements qu'il y a eu depuis que je ne me souviens de rien...

- C'est flatteur de t'entendre parler de moi, même quand je ne suis pas avec toi, Elizabeth. s'exclama une voix.

Albert se dirigeait vers les deux demoiselles qui ne l'avait pas encore remarquer. D'ailleurs, c'était son jour de chance puisqu'il y en avait deux. Oui, il pourrait s'amuser.

Ses yeux bleus nuit observa le visage de sa chère cousine, et passèrent sur celui de son amie. Il s'en souvenait, de cette fois, dans l'observatoire. Cette fois où il eut à l'embêter jusqu'à qu'elle s'énerve. Oui, il s'en souvenait. Mais seulement par pure stratégie.

- Crystale, c'est ça? Cela fait longtemps que je ne t'ai pas vu. Comment te portes-tu? Tu es toujours fidèle à ta beauté de glace, dis-moi. Il lui fit un baise-main et se tourna vers Elizabeth. Que faites-vous ici, toutes les deux? Ne me dis pas que tu as invité Crystale à dormir à la maison sans demander mon avis.

Bien sûr, ce baratin qu'Albert racontait était juste pour se distraire et énerver sa cousine, il aimait faire ça. Il ne se gênait pas, du moins, en prenant Crystale sous son aile.

- En tout cas, cela ne me dérangerait pas.

Et il la relâchait. En douceur, mais il la relâchait. Ouf.

Il soupirait et se tournait, marchant à présent dans la même direction qu'elles. Pourtant, il était bien parti pour faire un tour en ville afin de souffler un peu. Tant pis, il eut à croiser sa cousine et une de ses amies, autant faire la route avec elles. Après tout, elles se dirigeaient vers la demeure, et non vers un lieu payant.

- Je vous accompagne. Ce serait stupide si un pervers des rue - son cousin Kenïj - vous suivait à la trace.

Il ne leur laissait pas le choix, de toute manière. Il les accompagnerait, voir même inviterait Crystale à entrer chez lui dîner avec eux. En famille...recomposée.

Lorsque le vice prononça ces mots:
"-La majorité des pays ne sont plus totalement ce qu'ils étaient avant", l'Atlantide fit un regard mélancolique. Elle savait bien que les pays changeaient, mais pour une certaine raison, ça la faisait mal de le voir, de l'entendre, de le sentir. Canada avait bien grandit et Amérique a bien vieillit... Juste au moins ça, cela faisait mal, mal au niveau du coeur. Même si les personnifications des nations la détester ou quoique ce soit de négatif, Cryst' avait toujours de la compassion pour eux et avait peur de les voir mourir, comme leurs ancêtres.
Elle secoua la tête.

-Tu resteras sûrement dans l'esprit des gens Crystale, même si ce n'est qu'en mythe étant donné que l'Atlantide en aura fait couler des litres d'encres ou des bobines de films !

Et de jeu aussi... pensa Crystale. Merci, USA, d'encore te rappeler de moi... En quelque sorte du moins...

- Des personnes veulent mourir mais sont forcés de vivre, et d'autre veulent vivre mais savent qu'ils doivent mourir.... je ne sais pas réellement auquel appartenir... Entre les deux j'imagine... dit Crystale et soupirant juste après

Puis, juste après qu'Elizabeth parla d'Albert, ce dernier fit son apparition.Il fit bien sûr son fier être et salua la nation comme un majordome saluerait sa dame. Mais l'Atlantide ne fit pas impressionnée par cette prestation.

- Oui bonsoir. Longtemps que l'on ne s'est pas vu en effet...Elle inspira, expira de l'air et reprisJe me porte bien et toi? Elle dicta ces mots sans aucun sentiment. Seul un air calme était présent sur son visage.

Elle fut un peu étonnée lorsque l'Avarice la prit sous son aile. Mais elle n'était pas "touchée" par le péché de l'Avarice, enfin, elle n'était pas avare. Les seuls péché dont elle pouvait ressentir la souffrance sont l'orgueil et l'envie. Ses cicatrices et ses regrets toujours présentent dans son cœur et dans sa mémoire la fait souffrir. Enfin. Elle est en "paix" disons... avec les péchés actuellement présents.

- Je ramenais juste Miguel à sa demeure qui est aussi la tienne. C'est tout. répondit la nation en marchant

Ils étaient pratiquement arrivés. La belle maison des deux vices étaient juste à quelques mètres.

- Nos vies sont ainsi faites, nous n'y pouvons rien.

Les paroles de Crystale résonnaient dans la tête d'Elizabeth qui suivait le fil de la discussion le plus simplement du monde. La jeune femme ferma les paupières, ses souvenirs les plus lointains lui revenant en tête bien que cela se déroulait après la séparation. Le froid de l'hiver nordique la frappa, les odeurs également et lorsqu'elle rouvrit les yeux elle ne vit qu'un idiot en plus non loin. La barbe.

- Al'...

Le souffle d'Eli' se perdit, elle ne savait quoi lui dire sur le moment étant toujours en colère contre lui. Sincèrement le vice colérique aurait été présent que la joie se serait lue sur son visage sauf que voila il y avait une nation, un avare et une gloutonne.

- T'es stupide...

Plus court comme remarque on meurt. Elle sautilla avant d'entendre un nouveau grésillement et de revoir imploser une ampoule. Cela devenait louche n'empêche et elle était certaine que son cousin ne maniait pas l'électricité, elle secoua la tête faisant balancer ses cheveux laissés à l'air libre.

- Crys' ne te sens pas obligée de manger avec nous, de tomber dans le piège de cet idiot qui ne veut que s'amuser des états d'âmes des gens et qui ne sait que prendre soin de lui...

Elle inspira profondément afin de reprendre son calme. En une seconde son cousin avait réussi à tout faire implosé à ce niveau là... Pratique.

- Et d'ailleurs je te remercie Crystale c'est vraiment gentil de m'avoir raccompagné et... De m'avoir écouté. C'est beaucoup pour moi...

Elle donna un coup dans une canette de bière trainant là sauf qu'en tournant sur elle-même elle la balança droit sur son cousin. Chose non voulue pour une fois.

- Oh shit sorry Albert blev ikke ønsket på alle! Ah ... Lort, lort og lort ! [=> Oh merde désolé Albert ce n'était pas voulu du tout ! Ah... Merde, merde et merde]

Le pire dans tout ça c'était le reste de bière qui avait valdingué en même temps. Ses prunelles azurées montraient réellement l'ennui et en même temps une part de peur qui n'aurait pas du s'y trouver en ce moment.

- Je suis désolée !

D'un coup sa voix naturelle et féminine venait de revenir au triple galop, elle ne s'en rendait pas compte embêtée comme elle l'était. D'ailleurs même les mots résonnaient au féminin et non plus au masculin.

[ToT C'est court]

Albert souriait face aux deux demoiselles particulièrement perturbées par lui. En fait, cela l'amusait.

- Vraiment? N'y a-t-il rien d'autre de plus complexe entre vous? se hâta ce dernier en écoutant les paroles de l'Atlantide. Allons allons, ne vous énervez pas, vous devriez prendre ceci pour un complim-

Coupé dans son élan. Il fixait le liquide blond et doré qui volait au dessus de lui, ainsi que la chose en métal qui l'accompagnait dans son élan. Ses yeux bleus nuits s'écarquillaient avant de se prendre la pluie. En tout cas, la cannette heurta Crystale, ce qui faisait qu'ils étaient tout deux équitable sur la punition non voulue.

Le sourcil de l'Avarice tremblait, non pas d'hésitation ou de charme, mais de colère. Oui, il n'allait pas tarder à exploser, ou alors c'était déjà fait.

- Comment as-tu...

Sa cousine s'excusait, mais il ne l'écoutait pas.

- Sais-tu à quel point mon manteau m'a couté cher!? Encore heureux que ton liquide vénéneux et vaurien n'aie toucher ma sacoche. Je t'aurais envoyée au cachot, s'il l'avait touché.

Monsieur aurait oublié alors qu'il n'habitait plus dans sa demeure depuis longtemps, qu'il n'y avait pas de cave ni de cachot dans sa maison, et que le maire n'accepterait pas y mettre sa cousine juste pour ce petit incident ridicule.

- Je te le jure que tu vas me le payer, et cher, Elizabeth! continuait-il sur sa lancée.

Il se pencha vers Crystale, toujours trempé de sa flaque dorée, et observait la demoiselle. Pas de bosse, heureusement. Il fronçait les sourcils et soupirait, se retournant vers sa cousine:

- Crystale mangera à la maison, ce soir. Tu laveras et frottera mes vêtements pendant que JE cuisinerais.

Il tourna les talons, serrant les poings et ouvrit la portière. Ainsi, il attendait qu'elles entrèrent avant de la refermer.

Lorsque Elizabeth frappa la cannette, le son métallique attira l’œil de l'Atlantide. En une fraction de seconde, la cannette se cogna contre Albert, ce qui l'éclaboussa, puis rebondit sur la nation même, également éclaboussée. Un très court moment de silence se fit, à ce moment là, Crystale a eut le temps de lever ses yeux sur Albert, bouillonnant de rage. Il cria sur sa cousine et un sourcil de la scientifique se haussa. Elle le regardait, étonnée. Elle ignorait que la personnification de l'Avarice pouvait être d'une telle rage pour un petit accident. De plus il n'écoutait même pas sa cousine s'excuser. Dans tout les cas, cette scène l'a tellement surprise qu'elle ne fit même pas attention à une partie de son pantalon trempée de bière.
Ensuite l'Avarice continua en approuvant que la nation allait rester dîner et que la Gourmandise allait laver son accident lorsqu'il cuisinera.

- Well...I guess I'll have to stay...* chuchota-t-elle à elle-même. Puis elle tourna son regard vers Elizabeth Je t'excuse pour ça. En désignant son pantalon

Crystale entra donc dans la demeure des deux vices en remerciant Albert de tenir la porte.D'abord elle frotta ses pieds sur le tapis d'entrée. Ensuite elle scruta les lieux. C'était moins modeste que sa demeure, ça c'est sûr. Et c'était très propre, mais cela n'étonna pas l'Atlantide.
Elle regardait à gauche, à droite, en haut, en bas, on voyait bien qu'elle était curieuse. Elle enleva son manteau et le tenait dans ses bras, ne faisant pas attention au portemanteau tellement qu'elle regardait partout. Elle aimait bien l'ambiance de la maison qui est assez légère, malgré les péchés qui dégageaient une ambiance lourde. Après tout l'Avarice était en colère et la Gourmandise n'est pas écoutée.
Bizarrement une belle musique résonnait dans sa tête. Cette demeure lui rappelait quelque chose, mais elle n'arrive pas à se resouvenir de quoi. Sans doute une maison qui ressemblait à celle-ci en Atlantide. Elle voulut bien chantonner cette mélodie, mais elle s'en empêcher. Après tout, ce n'est pas chez elle.

- C'est joli chez vous! annonça-t-elle

Elle ne savait pas trop quoi dire. Elle ne voulait pas plus énerver l'Avarice ou plus embarrassé la Gourmandise.

Spoiler:

Elizabeth se prit la remarque de plein fouet, la crainte lui nouait l'estomac et étrangement l'anglais lui semblait si lointain qu'elle parlait avec l'une des langues scandinaves sans le vouloir. C'était une manière comme une autre de se rendre compte de l'ennui, de la peur et de la déstabilisation qu'elle avait ressentie sur le moment.

- Al '... Jeg er virkelig ked af det ... lytte til mig...


Au fond elle ne savait même pas si son cousin la comprenait sur le moment, mais elle n'arrivait plus à parler anglais tant que la boule ne la quitterait pas.



- Jeg er ked af Crystale.

Quand elle entendit la jeune femme réagir cela l'apaisa un instant, mais la colère de son cousin la faisait frémir tant elle ne s'y attendait pas et que cela n'était réellement pas fait exprès. N'empêche que la remarque du vice par rapport au cachot la fit soupirer : Cela n'existait plus et s'il voulait l'enfermer quelque part l'endroit adéquat serait plus la Tour où elle avait tout de même un abri. Rajoutons à cela que les flics s'en foutrait totalement de cette dispute "familiale".

- Tak Crystale...

Le payer cher ? Sincèrement niveau argent elle était un peu limite en prime, après tout on ne gagne pas tant que ça en façonnant du pain et elle n'arrivait pas à deviner ce qu'il voulait dire. Chose impossible pour elle étant donné que mis à part les souvenirs du présent elle ne savait même plus comment il se comportait avant.

- Ja... Jeg har ikke et valg alligevel...


Elle laissa passer la nation qui montra immédiatement sa curiosité faisant légèrement sourire la gloutonne. Au moins l'Atlante avait compris que ce n'était pas fait exprès d'ailleurs cela aurait été le cas qu'elle aurait balancer une deuxième canette droit sur son cousin si cela avait été possible ou aurait purement et simplement foutu le camps. Un instant elle se demanda si Camillia était toujours présente, mais lorsqu'elle se concentra elle se rendit compte que mis à part les animaux tout était vide.


-
Jeg føler indeni mig, er stadig alt for rig ... Må sige, at jeg levede i lang tid som dårligt ... Dit elle à l'adresse de Crystale.


Elle se retint de remercier Albert, la tête baissée comme les animaux prit en faute et elle se demanda si elle n'aurait pas mieux fait d'allez squatter chez Larek le temps d'une soirée avant de revenir. Ses pensées repartirent sur la canette et elle se rendit compte tout d'un coup qu'elle n'avait pas "senti" le liquide contenu comme cela devait arriver habituellement. Elle n'avait aucun mal a reconnaître les alcools vu que son vice y était lié et là elle n'avait strictement pas vu qu'il y avait encore de la bière dans la canette. Etrange... Mais elle préféra ne pas s'y attarder avant que son cousin ne reparle ou ne fasse quoi que ce soit. Une petite boule pleine de poil passa suivit par un autre animal plus volumineux, eux aussi avait faim...



1) Al... Je suis vraiment désolée... Ecoute moi...
2) Crystale je suis désolée.
3) Merci Crystale.
4) Oui... Je n'ai pas le choix de toute manière...
5) J'ai l'impression que l'intérieur est toujours trop riche moi... Faut dire que j'ai vécu pauvrement pendant longtemps aussi...

Albert rentra à son tour, manteau mouillé sur le bras droit, et soupirait. Il regardait en direction des deux demoiselles qui semblaient à l'aise, bien que l'une était impressionnée par la richesse de cet endroit. Le Vice ne pouvait pas manquer une occasion pareille pour se vanter.

- Merci, Crystale. Il lui adressa un sourire et pencha la tête vers Elizabeth. Quant à toi, tu vas me déposer ça à la salle de bain. Tu frotteras après.

Il lui tendit sa veste, ou plutôt, la lui donna de force dans ses bras et lui frotta la tête. Relevant son menton avec sa main droite, il soupirait et lui murmura doucement:

- La prochaine fois, fais plus attention à ce que tu fais. 

Il s'arrêta quelques secondes, avant de reprendre pour ne pas que la demoiselle s'imagine des choses.

- Ca ne te dispense pas de me re-payer ma veste.

Enfin. Au moins, Albert n'avait pas l'air aussi furax que ça puisque c'était son cousin qui incarnait la Colère. Son regard se tourna vers Crystale, ce qui lui fit lâcher le menton de sa cousine: les deux bêtes s'amusaient à gratter le pantalon de l'invité. Elles avaient faim.

Le chien tourna sa tête en direction de son maître, et accourait vers ses jambes en aboyant bruyamment. Quant au chat, il alla vers sa propriétaire et la fixait longuement de son regard intense. 

L'Avarice soupirait, une fois de plus, et avançait dans la cuisine. Il fallait bien que quelqu'un commence à cuisiner.

- As-tu une préférence pour le dîner de ce soir, Elizabeth? Crystale? s'écriait-il depuis la cuisine, n'hésites pas à t'installer et à te mettre à l'aise, Crystale.

Albert sortait le matériel nécessaire: poëles, casseroles, couverts, assiettes... tandis que les demoiselles restèrent dans la salle principale.

- Les croquettes et la paté sont dans l'étagère de droite. Tu peux laisser Crystale les nourrir si tu veux. 

Il interrompait le silence en prononçant ses quelques mots, et attendit les requêtes de nourriture de ses clientes.

Lorsque Elizabeth parlait danois, les yeux de l'Atlantide s'illuminèrent de tristesse et de mélancolie. Des souvenirs qu'elle avait sur le pays scandinave l'attristé bizarrement. Pourtant, ce sont souvent de bons souvenirs...Mais elle sourit pour cacher tout ça.

- Hvis du siger det.* répondit la nation à la Gourmandise

Bien sûr l'Avarice devait se vanter après les commentaires de Crystale.
Cette dernière ne fis pas très attention à ce que le vice disait à sa cousine, mais elle souriait aux animaux qui voulaient vraiment manger. Elle les trouvait très mignon. Elle les suivait des yeux avec son sourire léger mais persistant. La nation a toujours aimé les animaux.
Puis le chef de ce soir demanda au deux jeunes femmes si elles avaient des préférences. L'Atlantide n'en avait pas sur le coup, donc elle annonça tout simplement:

- Hm... "Surprise du chef" est une réponse valable?

Puis, après avoir "l'autorisation" d'Albert, Cryst' posa son manteau sur le portemanteau et partie s'assoir à un des sièges à la table. Elle ne s'empêcha pas de regarder partout autour d'elle. Elle n'était pas habituée à l'endroit et c'est bien ça qui l'intéressée. Depuis toujours, elle adore découvrir des endroits, même de simples maisons. Tout est intéressant.
Un léger silence fût. Mais Albert le brisa en annonçant où se trouve la nourriture des deux animaux.

- Oh, euh... Je veux bien mais je ne sais quel est la gamelle de qui et où il se trouve... Je ne connais même pas leur noms...répondit-elle d'un air calme mais hésitant

Elle ne savait pas trop si elle voulait nourrir les animaux ou non, alors elle attendit qu'on lui réponde.
Elle arrivait à se déconcentrer sur tout, elle se demandait toujours des questions et les répondait selon sa logique.

- Vous avez un piano ou un instrument?

Quelle drôle de question l'Atlantide pouvait demander. Elle voulait juste s'intéresser sur si un des vices jouent un instrument ou non dans cette demeure. Et aussi en jouer un peu, sauf si c'était des instruments à vents, elle n'oserait pas.

Spoiler:

Elle entendit Crystale lui répondre dans la langue qu'elle utilisait la surprenant assez tout en lui faisant extrêmement plaisir.


- Ja !



La jeune femme se retrouva avec la veste de son cousin dans les bras faisant qu'elle reçu l'odeur du houblon de plein fouet ce qui la fit sursauter. Elle connaissait cela depuis tellement longtemps, même quand "visuellement" elle n'avait pas l'âge elle était déjà attirée par les différentes sortes de sirupeux, d'alcools et cela surprenait toujours.

- Ja fætter...


Quand Albert lui prit le menton ses prunelles s'agrandirent de stupeur et en prime elle avait les cheveux en bataille à présent. Les paroles qu'il prononça doucement et dans un murmure la rassurèrent assez pour qu'elle se dise qu'au final ce n'était pas si grave. Par contre elle ne s'attendait pas à rougir sur le coup. La surprise, se dit-elle afin de se rassurer avant qu'il n'envoie la remarque qu'elle devrait quand même repayer la veste. Avec quoi ? Elle n'en savait strictement rien, c'est à peine s'il lui restait 30 livres à la fin du mois...

- Solveig du er sluten, er det ikke ?

Le chaton ne quittait pas des yeux ceux de sa maîtresse avant de miauler afin d'acquiescer à sa manière et se dirigea de sa démarche féline vers la cuisine. La jeune femme secoua doucement la tête et se dirigea vers la salle de bain tout en tentant de se calmer et de faire partir ses joues en feu qui n'avaient rien à foutre là !

- ... Qu'est-ce... Der tager mig ?

Petit à petit l'anglais revenait, certes au départ elle avait l'impression que c'était avec l'accent américain mais elle ne s'en faisait pas. Après tout c'était la peur au départ qui lui avait fait revenir le danois sans que personne ne s'y attende. Elle se demandait toujours si Albert avait compris quelque chose à son charabia et se dit que rien que pour l'embêter elle pourrait lui sortir un plat typique du Danemark et c'est ce qu'elle fit en revenant avec toujours le malaise de l'anglais dans la voix.


- Du "Sol over Gudhjem"

Elle lui avait tout simplement demandé du hareng fumé avec un jaune d’œuf cru et en accompagnement des radis, de la ciboulette et des oignons le tout sur du pain noir. Enfin ce n'était que pour embêter son cousin de toute manière... En plus elle avait toujours l'odeur de la bière dans la narine ce qui l'embêtait au plus haut point sur le moment même. Ses prunelles azurées virent le chaton en train de montrer la petite gamelle orangée lui appartenant.

- En... En soi... Les difficultés continuaient pour reparler la langue locale. Les gamelles... Sont reconnaissables...

Elle ouvrit le placard contenant les aliments pour les animaux et posa ceux-ci au sol tout en montrant à Crystale quelle gamelle appartenait à qui.

- Nej... Pas moi en tout cas...

Elle n'avait jamais sût jouer d'un instrument, n'avait jamais eu l'argent pour de toute manière.


1) Oui.

2) Oui cousin.
3) Solveig tu es affamée, n'est-ce-pas ?
4) (...) Qui me prend ?
5) Non.

Il ne comprenait pas le charabia qui se passait entre les deux jeunes femmes. Non, il ne parlait pas le danois: ce n'était jamais venu à l'esprit de ses deux paternels de lui engager un quelconque professeur de langue danoise. Et depuis de toute manière, il pourrait demander à sa cousine de lui apprendre; même s'il aurait à tous les coups un refus de sa part.

Crystale ne demandait que la surprise du chef, étant donné qu'elle ne savait pas, et n'avait pas réellement idée. Quant à Elizabeth, elle voulait du "Sol over Gudhjem".

- Du... quoi? 

Il arqua un sourcil et arrêtait de disposer son matériel, avant de sortir de la cuisine en trombe, poële à la main.

- At worst, you can speak English. I do not understand danish at all.*

Son regard se dirigea ensuite vers Crystale, qui demandait s'il y avait un quelconque instrument dans la demeure. Il y en avait-il un ? Peut-être le piano pour gamin qu'Albert avait gentillement offert à Elizabeth, ou encore la caisse enregistreuse - toujours dans la gamme des jouets - qu'il avait acquit, encore une fois, pour sa cousine.

- Je jouais du piano, autrefois. Je n'ai pas songé à l'idée d'importer mon instrument dans la demeure. 

Il s'arrêta un instant, et reprit en ayant un sourire moqueur.

- Je veux dire, regarde-donc avec qui je cohabite. Est-ce vraiment une bonne idée de laisser un beau piano avec Elizabeth? Elle risquerait de le manger.

Il poursuiva avec un rire, et finit par s'appuyer contre le mur qui séparait les deux pièces.

- Elizabeth joue très bien du piano, sinon.

Bien sûr, il pensait à son cadeau qu'il lui avait offert avec moqueries. Pourquoi l'avait-elle garder, d'ailleurs?

Traduction:

[Désolé si c'est court, je suis un peu fatiguée xwx]

Crystale regarda filer la Gourmandise en ce demandant ce qu'elle était partie faire. Sans doute se laver le visage, pensa-t-elle, elle était toute rouge...
Quand elle revint, Elizabeth prononça un plat en danois. La nation comprit et sourit légèrement. Elle tourna son regard vers Albert qui ne comprenait pas est dit en anglais si elle pouvait en faire la traduction.
L'Atlantide se taisait mais écoutait ce que les vices lui disaient sur leurs expériences avec des instruments.

- Je vois...

Bien sûr l'Avarice dût se moquer de sa cousine encore une nouvelle fois.

- Miguel a beau être le vice de la Gourmandise et de l'Ivrognerie, je ne pense pas qu'elle mangerait, même le plus saoul qu'elle puisse être, un piano...

La nation ne comprit pas pourquoi Albert disait qu'Elizabeth jouait bien alors que celle-ci venait de dire qu'elle ne jouait pas d'instrument. Après tout, elle ne sait pas la vie privée des gens... C'était encore une moquerie de celui là encore une fois. Cela se voyait avec ses sourires.

Le ventre de l'Atlantide commença à gargouiller. Alors elle demanda:

- Bon... Que mangeons-nous? Du "Sol over Gudhjem"?

Crystale regardait les deux vices. Elle ne savait pas quoi dire. Tout ce qui lui passait par la tête était des chansons. Elle fredonna alors une des chansons très doucement.

- Et pour dessert une mousse au chocolat. chuchota-t-elle à elle même après ses fredonnements

Son regard était sur les vices mais était vide. Elle avait l'air de penser profondément. A quoi pouvait-elle bien penser? Eh bien... A beaucoup de chose...

(Pas de soucis Crys' ! ^^)

Le vice de la gloutonnerie vit son cousin arrivé armé d'une poêle à frire et lui demander, dans un anglais sans erreur, si elle pouvait parler justement anglais car il ne comprenait absolument pas le danois. Oui, elle pouvait sauf qu'il aurait en pleine figure l'accent américain et plus précisément celui de New York... Donc elle éviterait.

- Je... Vais... Tenter de parler... Normalement plutôt...

Elle inspira un coup en tentant de retenir les différents accents montrant qu'à la base elle n'était absolument pas anglaise avant d'expliquer ce qu'était le plat en question.

- C'est un... Danish meal... A base d'hareng fumé, d'un jaune d'oeuf cru, de radis, de la ciboulette et des oignons le tout sur du pain noir.

Elle fit une pause avant de rouvrir la bouche, mais cette fois elle ne pût empêcher le danois de revenir à la charge. Ce n'était absolument pas voulu et cela l'embêtait assez...

- Men du kan altid lave mad, det er den opskrift, som jeg fortalte dig ...

Elle se secoua un peu avant de reprendre en anglais cette fois mais avec le mauvais accent.

- Sorry... I said you could always cook food and that was the basic recipe that I said to you ...

Eli' poussa un long soupir quand il mentionna le piano sans le citer pour autant, ce n'était qu'un jouet en prime et non un véritable instrument.

- C'est un jouet... Albert gav mig ... There is already a moment ...

La jeune femme ne pensait pas que cela serait utile de toute manière et elle eu un simple sourire quand les deux animaux sautèrent sur leurs gamelles afin de se rassasier, elle les comprenait parfaitement.

- On verra... Ce que décide Al'...

Elle inspira à nouveau avant de reprendre.

- You want one... mousse au chocolat... as dessert ?

Tout cela avec l'accent américain s'il vous plait. Sauf quand elle parlait danois, mais c'était logique pour cela. Ses prunelles azurées brillaient toujours et elle préféra s’assoir un peu le temps de reprendre totalement contenance sur elle et sur les langues...

1) Plat danois.
2) Mais tu peux toujours cuire des aliments, c'est la recette de base que je t'ai dites...
3) Désolée... Je disais que tu pouvais toujours cuire les aliments et que c'était la recette de base que je t'avais dites...
4) Qu'Albert m'a offert (danois) ... Il y a déjà un moment (anglais)
5) Tu veux une... (...) comme dessert ?

Albert souriait, ayant enfin eu l'explication du dit plat qu'Elizabeth voulait déguster, du moins sa préférence. Il savait d'ailleurs quoi faire pour le dîner de ce soir, en compagnie de deux demoiselles.

- Bien, nous mangerons du... "Sol over Gudhjem", prononça-t-il avec un accent médiocre.


En effet, son accent variait entre l'accent vieil anglais et vieux français, les deux combinés ensemble. Cela ne se raprochait pas réellement de l'accent danois que sa cousine, et même Crystale, avaient. Il soupira.


- Ainsi qu'une mousse au chocolat pour le dessert, poursuivait-il.


Il rentra dans la cuisine, finissait de déposer les choses restantes, et allait demander l'aide d'une des deux filles. Sa cousine ne serait pas épargnée. Il n'allait pas la dispenser de faire des corvées.


-  Elizabeth, par ici. Met la table, tu veux?


Enfin, elle n'eut pas trop le choix puisque le vice s'avançait dans la pièce principale avec les draps, les serviettes, les assiettes et les couverts et les posèrent - sans le moindre scrupule - sur la table en face de sa cousine. Il lui souriait et lui tapotait finalement la tête. 


- Ne fais pas trop attendre ton invitée.


Son regard se tourna ensuite vers Crystale, qui semblait pensive. A quoi pouvait-elle bien penser? L'Avarice lui tapotait sa tête à son tour, et ce, à plusieurs reprises.


- Ne réfléchis pas trop, il lui leva le menton afin que ses yeux océans croisent les siens qui étaient nuit, au moins, réfléchis en écrivant quelque chose.


Sa main droite lui posait un carnet de papier à lettre sur ses jambes, et il lui apporta un stylo avant de s'enfoncer dans la pièce où l'action se déroulait: la cuisine. Ainsi, bruits de cuisson, de four, d'ouverture de placards et de frigo s'enchaînèrent....

Crystale pu comprendre de quoi parlaient les vices sur le piano, un léger sourire l'échappa. Elle essayait de se resouvenir quelle jouet elle avait à l'époque. Seulement des jouets en bois: des blocs peints de différentes couleurs de chaque, des avions en papiers, des mini chariots en bois... Même un simple bout de bois: elle y sculptait des animaux. Aussi les plaques de cires où elle dessinait les choses qu'elle voyait... Tout cela la suffisait quand elle était petite...
Puis elle entendit l'accent médiocre d'Albert quand il prononça le plat danois ce qui la fit légèrement ricaner.
Ensuite elle regarda le vice faire un aller-retour avec les bras pleins de serviettes, de draps, d'assiettes et de couverts. La nation était toujours très pensive, toujours ces chansons qui tournaient en boucle dans sa tête. Des musiques tristes, des musiques joyeuses... Elle en avait presque mal à la tête. Mais elle essayait de se reprendre en pensant à d'autre choses, se pose des questions et les réponds, se resouvenir de son passé et autre choses pour oublier ces mélodies...
L'Avarice leva le menton de l'Atlantide et les deux yeux des deux personnifications se rencontrèrent. La nation écoutait à peine le vice, mais compris ce qu'il disait lorsqu'il lui apporta un carnet et un stylo avant de repartir dans la cuisine.
Elle commença à chanter très doucement, presque en chuchotant, en écrivant les paroles:

Chanson:

Déjà une chanson de détruite dans sa tête, cela soulagea son mal de tête qui commençait à venir. Du coup, elle se leva et partit aidé Elizabeth à mettre la table.

- Ca va Miguel? Je demande ça parce que tu mélanges toutes les langues donc...

Ce n'est pas vraiment normal chez une personne de "bogué" autant avec les langues. C'est comme si Crystale commençait à parler d'un coup l'atlante, sachant que personne ne comprendra. C'est pratique pour insulter les personnes mais bon... C'est quelque chose qu'elle ne fait jamais, lorsqu'elle insulte une personne, c'est bien dans le langage de cette dernière qu'elle dira sa tirade.
Elle était encore pensive mais aider quand même Elizabeth au moins à mettre les draps et les serviettes. Ensuite pour mettre les couverts, elle se mélangeait toujours et se faisait à chaque fois taper sur les doigts pour avoir inverser la place du couteau par la place de la fourchette. La pauvre était gauchère.
Soudain sa tête lui fit mal encore une fois. Mais beaucoup plus que tout à l'heure. Une autre chanson attaquait sa mémoire. Un des pires ennemis des Atlantes allaient avec cette malheureuse mélodie. Elle posa sa main sur le front en fermant les yeux et sortit une aspirine de son sac.

- Wow... I feel...dizzy...*

Elle avala une aspirine et essaya d'oublier tout ça. Elle soupira.

- Ah... Sans doute la fatigue...

Quelques minutes après, elle se sentit mieux. Elle sentait l'odeur du "Sol over Gudhjem". La bonne odeur du hareng fumé. Cela lui rappelait encore de son passé, ou même de sa vie dans les ruines d'Atlantide. La seule nourriture dans les abysses c'est bien les poissons. Il y aussi les algues mais elles ne sont pas très digérable.
Et pourquoi y a-t-il des musiques dans la tête de l'ancienne nation? Eh bien cette dernière pense que c'est à cause des Atlantes qui adorent l'art, surtout l'art musical. Tous les jours, toutes les nuits, il y avaient de la musique, surtout vers le grandes places. Les Atlantes étaient de vrai fêtards. Il n'avaient pas vraiment la notion de temps aussi, donc certains vivaient la nuit et d'autre le jour. Heureusement que la population était grande. Des fois, il y avait tellement de musique que l'on croirait presque vivre une comédie musicale... Les ennemis se moquaient souvent d'eux et adoraient chanter des musiques à tue-tête pour les embêter. Mais gare à ceux qui font ça, on ne les revoit plus jamais sur la surface terrestre. L'Atlantide était une nation puissante, il vaut mieux ne pas l'oublier.

Traduction:

La gloutonne se retint de rire en entendant l'accent employé par son cousin, un mélange de vieil anglais et d'ancien français, ce qui faisait assez étrange quand on y pensait par rapport au danois. Il aurait eu plus de chance en tentant l'accent d'une autre langue germanique comme l'allemand.

Il retourna en cuisine, laissant pendant peu de temps les deux femmes ensembles, avant de revenir armé de serviettes, de draps, des assiettes et des couverts. Ah pourquoi cela ne l'étonnait pas que ça lui tombe dessus ? Elle vit donc le tas s'amonceler devant elle sans rien dire. Enfin au départ il avait appelé sa cousine bien sûr sauf que voilà Eli' n'écoutait pas vraiment à ce moment là et elle reçu les tapotements sur la tête en se demandant ce que cela signifiait.

- What ? What does it mean ?

Sur le coup elle n'attendait pas vraiment de réponses et s'attela à sa tache sans aucun soucis. De toute manière peut-être ne comprendrait-il pas de quoi elle parlait. Elle avait l'habitude de faire certaine tâches et ne savait pas comment sortir Crystale de ses pensées, elle n'avait jamais été douée en cela et une certaine personne le lui avait bien rappelé dans le passé. Quand elle vit la jeune femme au bout d'un petit moment venir l'aider, elle sourit tout simplement.

- Ja... Dette sker for mig nogle gange, når jeg var temmelig bange ... det ender udgifter.

Elle haussa les épaules brièvement avant de continuer son travail du soir sans trop de difficulté apparente. Après tout à force on s'y habituait. Elle lança une œillade à Crystale lorsqu'elle dit qu'elle avait le vertige avant de prendre une aspirine et de se reprendre.

- Est-ce... Que ça va ?

Elle s'inquiétait assez facilement surtout pour le moment. Ses prunelles scrutèrent brièvement un point avant qu'elle ne secoue à nouveau la tête.

- Tu... Chantonnais tantôt... C'était... Quoi ?

Elle termina la mise en place des couverts avant d'hûmer l'air, cela la surprenait que son cousin se soit lancé là-dessus tout de même alors qu'il ne devait même pas avoir idée de ce à quoi cela ressemblait. Un doux sourire s'étira sur son visage, elle ferma les paupières un instant et pensa brièvement à sa période au Danemark avant de revenir au présent.

- Time is linked to the past, present and future and yet it is constantly changing in order to make people happy or unhappy. The world is made like that, also is life and we must go on if we do not want to be buried with the bones of the old days ... Marmonna-t-elle pour elle même en anglais.

1) Quoi ? Qu'est-ce que cela signifie ?
2) Oui... Cela m'arrive parfois quand j'ai eu assez peur... ça finit par passer.
3) Le temps est lié au passé, au présent et au futur pourtant il avance et se modifie sans cesse afin de rendre les gens heureux ou malheureux. Le monde est ainsi fait, la vie également et il faut avancer si nous ne voulons pas être enseveli par les ossements de l'ancien temps...

Albert était dans la cuisine, pendant que les deux demoiselles étaient en train d'installer couverts et draps. Il souriait en entendant le bruit métallique tout en cuisinant et en terminant de faire frémir les différents éléments du plat. L'Avarice jetait parfois des rapides coups d'oeil dans le frigidaire afin de s'assurer que sa mousse prenait bien.

Il ne savait pas du tout à quoi cela ressemblait, mais faisait de son mieux pour que cela soit joli à regarder, aussi bien qu'à déguster.

- Vous avez terminé? s'écria-t-il depuis la cuisine.


En fait, il n'en avait rien à faire de la réponse: il arriva tout simplement avec trois assiettes ainsi que les assaisonnements. On se demanderait même si, lorsqu'il était gamin, ses serviteurs n'auraient pas profiter pour lui enseigner le métier de butler... 

Enfin, il déposa les assiettes au centre de chaque set de couverts. La table ressemblait bien plus à une table de restaurant cinq étoiles qu'à une table de repas famillial, ce qui n'était pas négligeable s'ils manquaient d'argent... oui, ils pourraient former un trio - s'ils le voulaient - pour installer les tables pourtant si simple de vue.

- Bien, à table.

Les trois compagnons s'installèrent sur leur place, leur chaise. L'homme attendait que les deux demoiselles goûtent leur plat, afin de lui dire si cela leur allait. Si cela n'était pas à leur goût, elles pouvaient se servir des assaisonnements précédement apportés; et si c'était immangeable, "elles n'ont qu'à commander"...

Crystale répondit de la même langue en souriant très légèrement à Elizabeth:

- Nå, jeg håber det vil passere!*

Elle hocha la tête de haut en bas pour lui signaler que tout va bien, de toute façon la migraine partira en quelques minutes. Faut juste qu'elle oublie certaine chose qui parasite sa mémoire...
Puis la Gourmandise demanda ce que chantait la nation. Celle-ci répondit doucement:

- Oh juste une chanson pour les petits Atlantes. C'était aussi une coutume, écrite en rime: "Le voleur a perdu foi en son destin, alors encourageons le avec un beau festin!" En fait, ce qui se passait réellement, c'est qu'on le punissait en le faisant peur, en lui demandant des tas de questions, en le stressant bien dans une salle dans le noir juste la lumière d'une torche éclairant son visage. Puis on le fit se lever (car il était assis sur une chaise) et on l'emmenait dans la grande salle de mon château! La salle principale avec une énorme table pour avoir plein d'invités. Le voleur avait alors devant lui une table emplit de plats. Il ne s'empêcha pas de manger et même de prendre la nourriture en partant.
Et si quelqu'un volait parce qu'il avait entendu parler de cette rumeur, c'est sûrement parce qu'il est pauvre ou ensevelit de dette. Les Atlantes assez "riche" pouvaient se sustenter. Et on pratiquait aussi la "chaise du pauvre", dans chaque maison, à chaque dîner/déjeuner, il y avait une chaise, des couverts et une assiette en plus. Des fois un pauvre venait toquer à la porte et par hospitalité, on le faisait entrer et on lui servait le plat.

Les deux personnifications finirent de mettre la table. Crystale essayait d'écouter les marmonnements d'Elizabeth. Mais elle n'entendit rien. Alors elle dit:

- Pardon?

Mais Albert écria si elles avaient terminées. La nation put à peine ouvrir la bouche qu'il était déjà en train d'arriver avec les trois assiettes. Il n'eut pas besoin d'aide.
La table était bien mise et fut bien belle. L'Atlantide s'installa, prit son couteau et sa fourchette, exclama avec enthousiasme "Bon appétit!" puis goûta. Elle avala et annonça son verdict:

- Hm!~ C'est très bon!

Elle ne fut pas déçue par le plat. De toute façon, si ils ne l'avaient pas inviter à manger, Cryst' aurait sans doute rien manger en rentrant chez elle. Donc elle était contente d'être présente ce soir là, même si elle était entourée de vices, ce n'était pas vraiment les plus désagréables... Enfin peut être Albert mais tant qu'il n'est pas avec un autre de ses cousins ou
cousines riches, ça va. Juste qu'il est moqueur. Mais bon... Après avec lui, on peut s'attendre à tout... Et même si le plat n'était pas bon, elle se forcerait à manger car elle serait toujours reconnaissante qu'ils l'ont invitée.

- Merci au fait... De m'avoir inviter à dîner...

Après cette phrase elle continua de manger paisiblement.Pour l'instant.

Traduction:

La demoiselle sourit en entendant Crystale lui répondre et termina sa mise en place en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Ensuite vint la réponse de l'atlante qui expliquait ce qu'était le chant, en long en large et en travers faisant que la gloutonne en appris plus sur l'antique nation disparue.

- Au moins vous étiez solidaires...

Elle avait réussi à parler dans la bonne langue sans erreur ! Une belle avancée tout d'un coup et elle se rendit compte que Crystale n'avait pas entendu ce qu'elle marmonnait, que cela l'intriguait mais son cousin cria de la cuisine pour leur demander si elles avaient terminé. C'était le cas, mais aucune des deux n'eut le temps de lui répondre qu'il arrivait déjà avec les assiettes tel... Un majordome ? Enfin c'est ce a quoi cela fit penser Eli' qui se demanda où il avait apprit cela. Sûrement avec ses serviteurs dans le temps, finit-elle par penser.

Les odeurs qui émanaient du plat étaient en adéquation avec ce qu'elle voyait et elle préféra éviter de lui demander pourquoi il amenait tant d'assaisonnements. Elle n'en avait jamais vu autant... Finalement elle s'assit afin de goûter le plat qu'avait préparé Albert, elle voyait qu'il avait fait son possible et intérieurement cela lui fit plaisir car il ne devait pas avoir vu ce plat une seule fois. Elizabeth attrapa son morceau de pain noir sur lequel elle fit passer le hareng fumé qui se trouvait dans son assiette avant de mordre dedans. Le mélange de saveur provenant des différents aliments lui rappelait son séjour dans ce pays nordique.

- Very good Al' ! Prononça-t-elle avant de reprendre dans la bonne langue. Tu... Te débrouilles bien même quand tu ne connais pas le plat de base.

Elle savourait purement et simplement, se disant de temps en temps que son cousin risquait de trouver cela assez simple malgré tout, mais sur le coup elle s'en fichait totalement. Elle jeta un coup d'oeil dans la direction de l'atlante qui mangeait également et dont l'humeur semblait au beau fixe.
Une bonne soirée en perspective si rien de surprenant n'arrivait et ce même si la jeune gloutonne devait nettoyer la veste de son cousin, d'ailleurs le "repayer" d'un peu plus tôt l'embêtait assez. AVEC QUOI ? Hurlait son esprit sans que le reste ne l'écoute et elle avala un autre morceau du plat.

[C'est court ;_;]

Albert souriait en voyant que son plat plaisait à ses deux convives. Il n'espérait pas à ce que ce soit si bon, que c'était mangeable, en fait. Mais il ne regrette pas. Tant mieux!

Son visage afficha un sourire, et il commença à déguster son assiette à son tour. Ils mangeaient tous joyeusement, comment si c'était une grande et belle famille...recomposée. 

- Content que cela vous plaîse.

Enfin, il espérait qu'une des demoiselles se tâcherait afin de lui essuyer la bouche, ou lui lécher la partie entâchée. Albert restait le même, et guettait tout en mangeant. Pourtant, c'était raté d'avance: les deux demoiselles savaient se tenir à table et n'étaient pas de totales niaises comme il eut connu auparavant dans son château. 

Avec cette ambiance et cette joie de vivre, il pourrait même oublier qu'Elizabeth lui devait la dette de son manteau; malheureusement il reste bien l'Avarice. Aucun oubli et aucune pièce manquante ne lui échappera. D'ailleurs, il énonça:

- Au fait, Elizabeth, mon manteau coûte 2415 £.

Il ne se gênerait pas de faire monter le prix, mais n'était pas cruel à ce point avec quelqu'un de sa famille. Il restait gentil, et continuait sur son élan:

- J'espère que tu t'amuses bien avec nous, Crystale.

La nation antique hocha la tête à la réponse la Gourmandise. Elle pensa:
" Si seulement cela aurait pu continuer...Je serais au repos en paix... "
Elle continua de manger et de savourer le plat. Le goût lui rappelait quelque chose mais elle ne se souvient plus de quoi. En tout cas, c'était bon.
Lorsque l'Avarice annonça le prix du manteau, Crystale avala sa bouchée fortement. Elle était assez choquée du prix pour un manteau.Ah, après tout on parle d'un noble, on peut s'attendre à tout avec eux...

- Tu n'aurais pas oublié une virgule dans le prix?... demanda l'Atlantide en haussant un sourcil.

L'Avarice continua son texte d'une phrase. Crystale sourit et se remet à penser. "Combien de temps n'ai-je pas dîner avec des personnes qui ne sont ni des collègues, ni des colocataires?" et pensa aux pays nordiques.

- Hm. Cela fait très longtemps que je n'ai pas dîner avec des personnes qui ne sont ni des collègues ni des colocataires... répondit-elle en souriant. Mais sachez que je m'amuse bien en votre présence! Et puis vous n'êtes pas désagréables... Du moins pour l'instant...

Elle rit légèrement lorsqu'elle s'entendit dire sa première phrase. Alors elle rajouta:

- Ah... Mais c'est que je sonne comme une vieille femme! Enfin... vous savez, vous qui êtes des personnifications, vous savez c'est quoi d'avoir beaucoup de souvenirs... A moins que vous n'ayez oublié la plus grande part....

En parlant de souvenirs, elle se souvient d'avoir lu des livres sur un des rois d'Autriche, qui fut l'homme le plus avare d'Europe. Alors elle demanda:

- Au fait Albert... Tu as peut-être dû connaitre ce roi d'Autriche... Bon j'ai oublié son nom, mais il fût un des hommes les plus avare que l'histoire ne connaisse! Il était tellement avare qu'il ne voulait pas user son argent pour acheter des habits! Tous ses vêtements commençaient à s'abîmer et à se déchirer, mais il refuser catégoriquement d'acheter de nouveaux. Il les recousait. Du coup quand il allait se promener dehors, personne ne le reconnu car il ressemblait vraiment à un clochard!

Crystale était souriante, c'était presque même un sourire enfantin. Cela faisait tellement longtemps qu'elle ne s’amusait plus, qu'elle ne profitait plus de ce genre de moment, de sa vie. Et puis elle essayait de raconter des histoires pour qu'il n'y ait pas trop de blancs bizarres lors du repas. Elle continua de manger après la petite histoire et écoutait la réponse.

Eli' continuait de manger, calmement et sans vraiment suivre ce qui l'entourait, en prime si son cousin attendait une réaction comme il en avait coutume avant il se fichait le doigt dans l'oeil. Crystale semblait savourer de son côté et la jeune vice manqua de s'étouffer en entendant le prix sortit par Al'. La remarque de Crystale par rapport au manque d'une virgule fut faite avant que la gloutonne ne puisse le faire.

- 2415... Il va me falloir une plombe... Marmonna la jeune femme.

Si elle faisait un compte rapide en 80 mois cela pourrait être possible sauf que voila il y avait de temps en temps d'autres choses à payer et ce faisant la durée augmentait passant pratiquement à plus d'une centaine de mois. Elle était mal...

- Pourquoi une part de moi me dis que tu ne manges pas tout le temps d'ailleurs ?

Victoire ! La vraie langue était de retour sans balbutiements ou lapsus ou quoi que ce soit d'autres. N'empêche que cela n'empêchait pas Eli' de ressentir au fond d'elle que son amie ne mangeait pas tout le temps.

- Donc... Je sais qu'on vit tous par deux, enfin normalement, et si je me souviens bien il n'y a pas tant de scientifiques non plus dans la cité pour le moment... Cela veut dire que tu ne manges qu'avec deux personnes maximum habituellement ?

Il fallait avouer qu'au moins en calcul elle pouvait se débrouiller de temps en temps, le travail à la boulangerie aidant à ce niveau là vu qu'au fond les math étaient utilisées à outrance sans que l'on s'en rende compte. Lorsque la remarque sur les souvenirs survint, la personnification de la Gloutonnerie baissa brièvement la tête avant de la relever. Elle aimerait tant se souvenir d'avant la séparation, d'avant le Danemark en soi et elle était certaine qu'il lui manquait un bout certain de son histoire car, si ses sources étaient bonnes, du Vatican à la nation nordique ça faisait une trotte et elle ne s'en souvenait pas non plus...

- Je fais partie de ceux n'ayant guère de souvenirs... D'avant un certain événement...

Et elle avait beau chercher à savoir, rien ne lui parvenait de ses souvenirs c'était comme si l'amnésie était si profonde que ça l'empêchait purement et simplement de revenir en arrière dans sa propre tête.

- Ah bah quand même ça peut allez loin l'avarice quand y pense... Enfin quand je vois les vêtements de mon cousin, ça ne risque pas d'arriver...

Elle savait les soucis occasionnez par son péché, logique aussi, surtout quand deux choses se mêlent et l'état dans lequel cela la met la majorité du temps. Par contre, elle n'avait jamais entendu d'histoire sur d'autres péchés si l'on retirait l'envie et la colère. Elle se creusa les méninges, rien pour la luxure ne lui vint non plus et pour les autres c'était également le néant. Bah ce n'était pas si grave que ça...

[Horriblement désolée de mon retard ;_;"]

Crystale avait demandé à Albert s'il avait oublié une virgule dans le prix qu'il venait d'émunérer. Aucune chance, Albert était la personnification de l'Avarice, et ne se serait jamais trompé dans ces choses-là. A part s'il voulait monter les prix malicieusement, mais ça, c'était autre chose. 

- Une virgule? Non, peut-être un zéro... ça doit être ça. souriait-il vers sa cousine, qui avait quant à elle, l'air horrifié et choqué.


Enfin, l'Atlantique continua de parler sous l'écoute attentive de ses collègues. Non pas qu'ils étaient tous intéressé par ce qu'elle disait, mais "au moins, elle est jolie quand elle parle".

Elle s'adressa d'ailleurs à Albert, lui demandant s'il connaissait le roi d'Autriche, réputé pour son avarice.

- Roi d'Autriche? Jamais entendu parler. Il ne m'a sans doute jamais intéressé, ou alors était trop inintéressant pour ma personne...

Sans pitié, tel était sa réponse. Quant  à Elizabeth, elle, n'avait pas de souvenirs. Albert changeait son regard moqueur en un regard nostalgique, avant de secouer sa tête. Ce serait mal vu, et il détestait montrer signe de faiblesse. Il continua:

- Au moins, si tu ne te souviens de rien, tu ne peux pas te souvenir de tes bêtises...

Un sourire s'élargissait sur son visage.

- Moi, je m'en souviens, et je pourrais rapporter cela aux journalistes du Strange!

Bien sûr, ce n'était pas vrai. Il n'allait pas en toucher un mot aux journalistes. C'était des souvenirs trop précieux et trop personnels pour qu'il puisse les partager avec d'autres personnes que sa famille.

- Enfin, Crystale, tu es toujours la bienvenue ici. Je n'y vois pas d'inconvénient, puis Elizabeth sera heureuse d'avoir une amie.

La nation répondit à la Gourmandise:

- Oui. Mais comme à chaque fois avec mon collègue on parle de science et de recherches, chose qui peut vite ennuyer les personnes pas intéressés comme mon colocataire, je ne mange seulement qu'avec l'un ou l'autre, mais pas les deux en même temps.

Lorsque l'Avarice répondit à l'Atlantide, elle pensa un moment en le regardant et annonça:

- Hm... C'est vrai, maintenant que j'y pense, je ne pense pas que tu voudrais trainer avec  un homme habillé comme un clochard malgré sa richesse... Après si il était intéressant ou non, ça... Je n'en ai la moindre idée.Surtout pour toi.

Crystale écoutait bien sûr les réponses et les mémorisait. Donc Elizabeth ne se souvient pas ou peu de son passé. Noté. L'Avarice lui préféra se moquer de la mémoire de sa cousine. C'est Albert après tout... Mais il dit qu'il "s'en souvenait" des "bêtises" de la Gourmandise. L'antique nation fit un léger sourire, en se remémorant qu'une personne aimait bien la charrier aussi. Seulement elle ne se souvint plus qui c'était.
Elle fit un sourire un peu plus grand à la dernière réplique de l'Avarice.

- Je suis heureuse d'entendre cela. Vraiment! C'est rare qu'on me donne la bienvenue... Souvent on me dit que je suis qu'une cadavre et qu'il faut que je retourne dans ma tombe... Ah... L'impolitesse de la plupart aujourd'hui m'irrite... Enfin... C'est vraiment très aimable de votre part! Merci!

Elle fut contente d'être la bienvenue. Elle n'allait pas non plus les voir tout les jours, mais c'était vraiment sympathique. Comme elle le dit, c'est rare qu'on l'accueil, ce qui la rendit très heureuse, même si ce n'était que de simples mots. Au moins, elle est moins inquiète sur le fait de les déranger.