Albert était devant la vitrine d'une grande, et belle boulangerie. Il s'empressa d'y entrer avant d'être charmé par la bonne odeur des gâteaux, des pains ainsi que les gourmandises un peu réparties partout. Il se baissa pour regarder le prix d'un des gâteaux présent puis fit une tête dégoutée. L'Avare ne se put d'empêcher d'acoster une des boulangères circulant à la caisse:

- Dis donc, c'est de l'arnaque!? Avez-vous vu comment c'est cher!? Non mais, baissez-moi le prix immédiatement! C'est un ordre!

Elizabeth c'était levée tôt ce matin là, non pas qu'elle était pressée de travailler loin d'elle cette idée, mais la perspective d'avoir de la nourriture à disposition durant une journée entière ne lui déplaisait guère. C'est donc avec cette idée en tête qu'elle partit jusqu'à son lieu de travail et commença son boulot dans la joie et la bonne humeur tout en mettant dehors quelques personnes trop collantes à son goût. Au bout d'un moment, un homme devant avoir la vingtaine pénétra dans la boulangerie et Elizabeth n'y prêta pas attention préférant terminer l'un de ses muffins au chocolat. Malheureusement, il fallait qu'elle se fasse avoir...

- Baissez le prix ? Et puis quoi encore ?! Commença-t-elle tout en enfournant le reste de sa gourmandise. Ce n'est pas si cher que ça non plus et je n'obéis pas à des ordres venant d'une personne autre que mon supérieur.

Les yeux azurés brillèrent durant une seconde d'une envie de mettre l'inconnu à la porte, mais elle se retint. Manquerait plus que ce type la prenne pour une fille tient.

Albert ne pensait se recevoir une réponse comme cela. Il était...étonné. Il regarda la jeune fille qu'il avait en face de lui, bien qu'elle avait apparemment dix-neuf ans, il la considérait comme jeune. Il claqua ses mains sur le comptoir afin de faire face à la demoiselle que voici, puis beugla ces quelques mots:

- Non mais, vendre des gâteaux à cinq livres et puis quoi encore!? Ceci (il pointa sa main vers un des gâteaux), ne vaut pas cinq livres, mais trois! TROIS!

Il baissa sa main qui pointait le gâteau, puis reprit sérieusement en rajustant sa longue veste noire.

- Ce n'est point un problème si vous n'obéissez qu'a votre supérieur. Je peux très bien faire en sorte qu'il vous vire! Vous avez un noble en face de vous ma chère, un noble!

Il semblait être sûr de lui, et, se dirigea vers l'armée des petits pains avant d'en prendre un et de l'examiner...Il semblait s'être calmé à l'odeur de celui-ci. Nous t'en remercions, petit pain.

Le claquement des mains sur le comptoir fit sursauté la Gourmandise qui recula d'un pas suivit d'une beuglante incroyable. Elizabeth tenta de reprendre son calme et le contrôle d'elle-même jusqu'au moment où elle entendit un "Ma chère". Sans prévenir elle releva la tête et puis elle n'en avait rien à faire d'avoir un noble face à elle. Il aurait été la Reine que cela n'aurait rien changer.

- Monsieur est noble et bien il devrait être capable de payer cinq livres alors plutôt que de râler comme un garçon pourrit gâté. Et changer votre "ma chère" par mon cher, je ne suis pas une fille mais un garçon monsieur.

Elle le suivit des yeux avant de le voir s'arrêter face aux petits pains, il semblait sûr de lui et puis quelque chose changea comme s'il s'était calmé pourtant la jeune péché capital ne l'entendait pas de cette oreille et passa de l'autre côté du comptoir tout en mettant la main dans de la farine. Elle marcha d'un pas rapide avant de donner une tape dans le dos de l'être légèrement plus âgé qu'elle laissant une magnifique trace blanche.

- Les petits pains ne sont pas gratuits, savez-vous le temps qu'il faut pour en faire un ? Je ne pense pas.

Albert continua de renifler la bonne odeur du petit pain jusqu'une tape vint à stopper son moment de détente. Il se retournait, toujours face à la demoiselle, puis s'exclama d'un rire.

- Vous? Un homme? Laissez-moi rire!(il ria) Si vous le souhaitez je vous appelerais "mon cher", jeune homme. Et je voudrais douze de ces petits pains, il y a sûrement une réduction vu le nombre n'est-ce pas?

Il souria face à la demoiselle, puis nettoya sa veste de la trace blanche.

- Et, vous êtes plutôt beau garçon, le saviez-vous?

Le rire de cet homme lui fit faire une moue rageuse, bon sang comment osait-il lui parler ainsi ? Et en plus il pensait avoir une réduction, mais où se croyait-il ? Elle ferma le poing et se retint difficilement de lui faire gouter la tarte à la chantilly en pleine poire.

- Navré mais il n'y a pas de réduction nous ne sommes pas une supérette. Lâcha-t-elle sans détour.

Le sourire de ce type la fit légèrement reculer et lorsqu'il lui lâcha qu'elle était "un beau garçon", Elizabeth eu un étrange rictus. Il essayait de la draguer ou quoi?

- Non, mais cela ne change rien au fait que vous payerez les douze petits pains au prix plein.

Ses yeux azurs ne quittèrent pas ceux de son exact opposé faisant que certains clients contournèrent ce duo pour le moins étrange.

Albert soupira après qu'il ai vus que sa tentative d'avoir une réduction avait échouée. Il se tourna vers les clients, puis leur lança un regard noir.

- Occupez-vous de vos oignons! Beugla-t-il d'un ton froid.

Il se retourna vers la demoiselle, puis sorti un de ses portes feuilles de sa sacoche rouge. Les clients ne cessèrent de regarder le duo opposé, ils faisaient bien trop de bruit pour qu'ils puissent continuer leurs achats.

- Je vous écoute, quel sera le prix de ces adorables petits pains?

Vanessa marchait tranquillement dans les ruelles en comptant les belles petites pièces quelle avait gagnée en vendant ces petites gourmandises. Elle passa devant une boulangerie, très jolie à première vue et entra dedans. Elle regarda le duo sans y prêter beaucoup d'attention. Elle s'arrêta devant de petits pains, l'air délicieux. Elle regarda la personne à la caisse, en attendant son tour pour parler.

Elizabeth haussa les épaules à la demande cet énergumène envers les clients, comme s'il ne connaissait pas la phrase : "Les clients sont rois". Son sourire triomphant apparut finalement au moment où il sortit son porte-feuille pour payer les douze petits pains. Ce n'était pas maintenant qu'on l'aurait à ce jeu là.

- Hm... Cela fera vingt-cinq livres s'il vous plait. Répondit-elle amusée tout en sortant sa boite de Mikado afin d'en manger.

Oui Elizabeth venait d'augmenter le prix pour se venger et non elle ne l'avait pas fait exprès gardant son sourire angélique sur le visage. Elle commença à ouvrir la boite de Mikado, ouvrit le sachet et en prit un qu'elle avala rapidement. La clochette retentit à nouveau, prévenant de l'arrivée d'un nouveau client mais elle ne se retourna guère. Manquerait plus que le maire se rajoute tient et là, elle était sûre de craquer... Son regard bifurqua et croisa la silhouette d'une demoiselle instinctivement elle sortit la phrase toute prête de son répertoire.

- Vous désirez de l'aide ?

- V-Vingt cinq...livres!? Autant!? M-Mais..mais...

L'homme semblait paniqué. Il s'effondra à terre en serrant son porte feuille dans ses bras puis regarda la demoiselle au sourire triomphant aller accueillir une demoiselle. Il se releva peine perdue, puis se dirigea vers la demoiselle en question.

- Bonjour, dit-il en souriant, sais-tu que tu es vraiment belle?

Il essaya de la charmer sous les yeux de la Gourmandise, histoire de se venger.

- Voudrais-tu que je t'offre un des petits pains que je vais acheter? Tu n'auras pas besoin de dépenser d'argent.

...Albert ferait-il en sorte d'avoir la demoiselle aux cheveux blonds platine de son côté et de jouer le généreux?

Elle était amusée par la réaction de cet homme pour le moins inhabituel. Le voyant à nouveau faire du charme la jeune fille aux cheveux cendrés secoua la tête de gauche à droite, tient ça lui rappelait qu'elle ne savait toujours pas avec qui elle allait vivre en colocation dans cette ville étrange. Elizabeth haussa à nouveau les épaules tout en se disant qu'il n'y avait aucune chance qu'elle se retrouve avec ce type et puis était-il humain ou une personnification ? Pour les AGM c'était impossible, il n'avait rien d'animalier et pour les Mythes... Non, cela serait étrange.

- Dite donc monsieur le noble qui tente de payer moins cher, ce serait bien si vous évitiez de draguer toutes les clientes qui entrent. Vous allez les faire fuir à ce rythme.

Plus direct il n'y a pas... Ah si le malheureux gâteau au chocolat qui rejoignit le visage de l'Avarice. Cela provenait bel et bien de la jeune gourmande qui s'était à nouveau dirigée en direction des pâtisseries et avait laissez allez son idée première fonctionner. Comme quoi les envies ne sont pas toujours "gentilles".

Cela faisait déjà un moment que Pauline observait tout ce remue ménage avec un air amusée....cet avare dragueur et ce boulanger (ou cette pour ce point elle n'était pas sure ) qui se retenait depuis toute-à-l'heure... enfin il (elle ?) avait finalement craqué et avait lancé ce gâteau...

-Pauvre petit gâteau ... se dit-elle sans réussir à effacer un sourire de son visage...

Elle soupira puis se décida a rentrer dans cette boulangerie...

(Bon bah vu que personne ne répond, je vais continuer de faire réagir Elizabeth moi... N'empêche la boulangerie devient un lieu de rendez-vous on dirait xD)

Elizabeth n'attendit pas la réaction de son "opposé en tout" avant de se diriger vers la nouvelle venue. Bon sang, il y en avait du monde aujourd'hui et puis pourquoi la demoiselle entrée plus tôt ne répondait pas. Non, Eliza' n'était pas "pressée" loin d'elle cette idée mais elle appréciait avoir des réponses rapidement. Elle s'approcha donc de la cliente arrivée récemment afin de se renseigner sur ses "souhaits".

- Bienvenue à la Boulangerie, que puis-je faire pour vous ?

Les règles de bonne conduite reste à jamais on dirait, pourtant elle ne quitta pas des yeux celui qui devait encore payer et celle qui devait encore répondre. Elle n'avait jamais eu autant de boulot et d'interrogation en un service. Heureusement qu'elle était censée terminer d'ici dix-huit heure afin de savoir avec qui elle allait cohabiter durant sa vie dans cette ville étrange.

He bien il y a de l'action ici! bonjour je voudrais une bagette s'il vous plait!

L'Avarice releva la tête, puis fixa la nouvelle cliente qui venait d'arriver. Il la trouvait charmante, et s'empressa de bousculer "Miguel" pour se mettre à ses côtés.

- Bien le bonjour ma chère, puis-je vous payer la baguette de pain que vous souhaitez?

Il souria en laissant ses dents blanches scintillés.

Pauline s'empêcha de rire mais c'était dur!! Voila que maintenant c'était elle que cet avare draguait !! Mais après tout pourquoi ne pas en profiter ?

-Ho ça serait avec plaisir monsieur !!

(Manque une petite ligne pour en faire quatre miss *Se prenant une tomate* Si tu veux un coup de main pour les faire n'hésite pas. *Aime donner des coups de main*)

Elizabeth soupira sans se retenir, ce mec était irrécupérable. Dragueur et avare, quel étrange mélange tout de même. La boulangère préféra retourner auprès de l'autre demoiselle restée seule. Manquerait plus qu'on lui apprenne que cet idiot était une personnification et elle demandait pour prendre l'air.

- Ah et monsieur l'abruti n'oubliez pas de payer ! Rappela la demoiselle sans prendre de gants.

Vanessa, pétrifiée ne répondit pas au deux personnes qui lui parlaient.
Puis commença:

- Merci monsieur :$ Cava allez, je vais payer . . Vanessa rougit! : o

*elle sortit ses petites pièces et les tendit à la personne à la caisse*

-Je veux bien un petit pain pour 2 livres, enfin.. si vous en avez à 2 livres ...

-He bien monsieur vous me la payer cette bagette ? ha et vous avez du gateau sur votre veste...

L'homme approuva, puis paya la baguette ainsi que ses douzes petits pains. Il donna un billet bonus à la boulangère. Notre avare semble vouloir se montrer généreux.

- Sur ce, je vous quitte mes chères charmantes dames, ainsi que vous cher monsieur!

Il fit un clin d'oeil, puis sortit de la boulangerie. Il se retourna vers la fameuse Pauline:

- Ah et, ne croyez pas que je vais vous la donner cette baguette, JE l'ai acheté, elle m'appartient donc!

Il s'en alla en riant, en riant de son mauvais tour joué à une pauvre dame.

Pauline sourit amusée puis dit, en parlant a la boulangère:

-Quel idiot! il pensait vraiment que je le croyai! Bon alors je voudrai donc une baguette s'il vous plait !

Vanessa tourna la tête et regarda l'Avare s'en aller, fier de lui.
Elle se demanda si cette personne était vraiment aimable, et généreuse mais en voyant ce qu'il avait fait sur cette pauvre fille elle était perplexe.
Vanessa regarda ce qui lui restait entre les mains..2 malheureuses pièces.
Au moins, elle aura peut-être du pain pour tenir 2/3 jours.

Elle acquiesça à la question de la demoiselle et attrapa l'un des nombreux petits pains présent avant de le lui tendre.

- Cela ne fait qu'une livre jeune fille. Lâcha Elizabeth en souriant à la première cliente.

Bah quoi elle avait certes fait payer une fortune à l'avare, mais ce n'était pas une raison de faire pareil avec les autres. Si ? Mais non voyons et puis faire une bonne action cela fait toujours du bien au moral. Elle se retourna finalement en direction de la dernière arrivée et prit l'une des baguettes présente avant de la lui tendre.

- Deux livres et dix pences s'il vous plait. Répondit la demoiselle, heureuse de sa journée.

-Merci!

Pauline observa la fille qui était a coté d'elle.Elle avait ce regard triste de personnes qui avait une vie malheureuse... Elle soupira, puis ne pus s'empecher de lui demander:

-Sa va ?

Vanessa regarda la caissière, étonnée. Puis prit les petits pains en lui tendant en meme temps l'argent.

-Mais..Mais.. Oh merci ! Vanessa,fit un énorme sourire devant la personne, puis se retourna en entendant la question de la jeune femme. Elle répondit:

-Oui, ça va allez. Vanessa n'osa pas vraiment répondre a cette question, sa vie cachait bien des choses, horrible et elle ne voulait que personne le sache.

Elle regarda une dernière fois la vendeuse et lui fit un gros sourire de remerciement. Elle ouvra la porte et repartit "chez elle" .