Albert lâcha Elizabeth après le gros câlin qu'il lui avait fait avec affection. Il alla payer son chiot, en compagnie d'Elizabeth qui elle, payait son chaton. Les deux péchés sortèrent de l'Animalerie. Ou plutôt, devrais-je dire, qu'Albert a -encore- trainé notre chère Elizabeth vers son cheval qui l'attendait depuis tout à l'heure.

- Désolé de t'avoir fait attendre mon cheval adoré! (il souleva son chiot et le tendait vers son cheval) Regarde, t'as un nouveau ami!

Le cheval fixait le petit chiot innocent, puis tourna la tête d'une mine boudeuse. Comme quoi, les animaux pouvaient être jaloux eux aussi.
L'Avarice monta sur son destrier, et attendit que sa cousine monte elle aussi, en compagnie de son minou.

Trainée de force, elle fini par remarquer les nombreux regards tournés dans leur direction. Ils n'avaient jamais vu de cousins se faire un câlin ou quoi ? Elizabeth soupira, se retenant de dire quelque chose et caressa sa boule de poil dont les ronronnements la calmait. Devant le cheval et la réaction de son cousin, elle eu un sourire. Qu'est-ce qu'Albert pouvait être différent avec les animaux. Si seulement il pouvait être un peu ainsi avec les êtres vivants l'entourant peut-être qu'il arriverait à ne pas se prendre de gifles ou de remarques désobligeantes. Finalement elle grimpa sur le cheval avant de demander tout haut où l'avare comptait aller cette fois. Malheureusement la réponse ne vint pas et la jeune fille espéra tout de même qu'ils allaient chez eux...