J'ai donc rêvé d'un seigneur qui vivait dans un royaume en pleine guerre, il y avait un personnage qui devait être moi sans l'être aussi qui le suivait un peu partout avant l'arrivée de loups gigantesques. Dans une grotte nous sommes attaqués, nous ne savons pas encore qu'il y a ses loups à l'extérieur qui semble nous attendre et là le seigneur semble péter un plomb tuant tout le monde sauf moi qui ai foutu le camp par je ne sais quel miracle. Dehors je tombe sur les loups, ils grognent, semblent mécontents et "moi" je tremble sur le coup avant que l'un d'eux s'approche doucement. Dans ma tête j'entends un "Fuit, je ne t’abandonne pas", sans demander ni rien j'obéis et le loup me suit, il n'y en a qu'un et il va bien entendu plus vite que moi avec mes petites jambes. Épuisée après tant d'événements et revenu dans la cité impériale, je me laisse allez et là j'aperçois que j'avais une épée accrochée. Le loup me reparle par télépathie je présume en disant qu'il se nomme "Rain", qu'il ne faut pas que j'approche le seigneur pour le moment. Naturellement je lui réponds que je ne peux pas faire ça, que je suis là pour l'aider lui après tout et que je ne risque rien. Rain (appelons le loup par son nom !) secoue la tête de gauche à droite, me demande de me méfier au maximum et nous allons finalement au palais dès que nous entendons parler du retour du souverain (qui n'a pas de nom en fait oO").

Les quatre autres loups sont là, avec lui, et montre encore les crocs pendant que j'avance jusqu'à lui ce qui n'est pas rassurant du tout pourtant dans mes souvenirs je ne ressentais aucune peur sur le moment. Le seigneur me demande ce que je fais ici, je lui réponds mon travail et il hausse un sourcil suspicieux faisant que je le sens mal. Des grognements résonnent dans la salle, j'entends Rain me supplier de prendre les voiles et c'est ce que j'allais faire avant d'entendre de la part du seigneur que les femmes ne savent faire que ça, fuir et ce même armée. Je fais demi-tour, ne réfléchit plus du tout et lui donne une gifle qui doit être phénoménale vu la douleur que je ressens dans la main (ou alors il a la tête très dure...). Je ne demande pas mon reste, les grognements s'accentuent et un loup saute sur moi. L'épée quitte mon flanc par réflexe, plus pour le tenir éloigné que pour le tuer et Rain fini par se mettre entre le loup qui me semble noir dans mes souvenirs et moi. Les autres canidés continuent de grogner, je garde la lame à la main par précaution et fini à l'extérieur suivie de près par Rain. La crainte qui s'est éveillée à ce moment là ne me quitte pas, mes jambes me portent seules jusqu'aux portes de la cité où pour une raison que j'ignore je m'effondre en pleur avec le grand loup près de moi. Après l'interlude pleurs pour moi et surveillance par le loup nous nous remettons en route, faisant attention de ne pas nous faire repérer par les gardes qui courent dans tous les sens. Là on arrive chez "moi", une simple petite bicoque en bois pas très remplie si on retire les vêtements et des carnets éparpillés partout. J'attrape un sac trainant par là, le rempli de ce qui serait important et fait savoir à Rain que l'on peut y allez. Où ? je n'en sais fichtre rien sur le moment. Je suis donc le loup à travers le dédale de rues de la ville et nous nous arrêtons devant une autre bicoque d'où sort une personne âgée, aussi ridée qu'un pruneau en soi, qui semble terriblement triste. Pour je ne sais quelle raison je lui demande ce qu'elle à et elle m'apprends que le seigneur à demander à tout les hommes de le rejoindre afin de combattre alors qu'avant il ne désirait que la paix et ce sans le combat. Perplexes, Rain et moi nous remettons en route peu après et nous finissons par sortir de la ville.

Des hurlements résonnent du château, Rain me propose de monter sur son dos et je refuse préférant avancer à l'aide de mes jambes. Il abandonne cette solution, me suit lentement et nous avançons un bon moment parmi les champs de blé. La peur qui semble me pousser à allez de plus en plus loin malgré la fatigue, la crainte d'être rattrapée sauf que des loups ça court vite, trop vite pour un humain. Le seigneur arrive monté sur un loup noir dont les crocs dégoulinent de quelque chose de rouge, du sang frais me fait savoir Rain par le "lien" et je me tourne pour faire face malgré la peur bien présente. Le seigneur parle, je ne comprends rien du tout mis à part que les sonorités de sa voix sont froides, je sors à nouveau mon épée, ma main tremble de peur tant au niveau du fait que normalement je ne dois pas blesser mon seigneur que de celui d'un risque de mort imminente. Rain met sa tête face à la mienne, ses yeux noisettes semblent parsemés de paillettes bleues vertes et je ne sais pourquoi j'ai l'impression qu'il sourit. Il se tourne vers le seigneur, trois autres loups arrivent et je me dis qu'a deux contre cinq c'est impossible de gagner, que la partie est terminée. Un rire froid, un hurlement rageur et moi totalement perdue avec cette épée qui semble peser de plus en plus lourd. S'en suit une sensation de froid, un froid viscéral, j'entends encore la voix de Rain qui me dit de ne pas m'inquiéter, que ce n'est rien et je tombe...