Du calme, Elizabeth en voulait non pas parce que son cousin l'agaçait ou quoi que ce soit d'autres, cela n'avait rien a voir, mais plutôt parce que sa tête bourdonnait des bruits alentours. Ressentir l'envie de boire, de manger, la souffrance liée à la boisson ou à la famine tout ça la ruinait à petit feu. Le seul lieu qu'elle connaissait pouvant lui faire oublier tout ce qui l'entourait se trouvait dans la Tour interdite, rajoutons à cela que sa planque se trouvait non loin et que si quelqu'un d'un autre clan se ramenait il risquait de tout découvrir. Son coeur battait à tout rompre, ses pas parcouraient la distance entre son travail de tout les jours et ce lieu maudit en un temps record : 12 minutes ni plus ni moins alors que la plupart du temps il lui fallait une demi-heure.

La porte donnant accès à l'antre des "monsters" se trouvait face à elle, une minute d'hésitation la fit rester devant et finalement elle la poussa d'une main tremblante. Que trouverait-elle derrière ? Un orc ? Rien ? Son pouls accéléra, l'entrée fut dégagée et aucune ombre ne se dégageait sur le sol là où le faible rayon de lumière passait. Sur ses gardes elle entra, son don sur le feu ne pouvant absolument pas lui servir étant donné qu'elle n'avait pas de briquet ou quoi que ce soit utilisant les flammes sur elle. Instinctivement elle tourna sur elle même, rien à gauche, rien à droite, rien en face et derrière ce n'était que la rue qu'elle venait de quitter.

Ses prunelles azurées brillèrent un bref instant de soulagement, elle se tourna et ferma la porte afin que personne ne se doute de son passage avant de se diriger vers le seul escalier descendant. Elle ricana en apercevant le petit panneau en bois sur lequel était inscrit : "Ne pas descendre, danger" et descendit les marches quatre à quatre jusqu'au sous-sol. Sur le moment elle se concentra pour voir si l'un de ses camarades d'Aïag se trouvait dans les parages, le manque de ressenti de sa part lui fit savoir que personne n'était présent. Dans un coin elle aperçu des caisses, ce qu'elles contenaient n'inquiétaient guère la demoiselle qui en escalada une avant de s'asseoir dessus.

- Au moins d'ici je verrai si quelqu'un entre... Mais seul les idiots et ceux du clan viendraient en ce lieu, je suis donc tranquille pour un bon moment. Sauf si un monstre décide de descendre rendre visite à ceux qui oseraient entrer...

Oui, quand elle était seule il lui arrivait de parler au féminin. Oui, elle s'inquiétait de savoir si quelqu'un se ramènerait ou non. Après tout, un peu de solitude ne faisait jamais de mal sauf si on reste constamment sur ses gardes...

Urahara était en train de vagabonder dans la ville. Il était chômeur et ce n'était pas pour lui déplaire; au moins il pouvait à sa guise découvrir la nouvelle ville dans laquelle il résidait désormais. Se baladant innocemment comme le ferait le plus basique des touristes, allant observer des vitrines de magasin ou faire de long en large les rues généralement bondées. Dans un sens, ça le rassurait. Il n'y avait rien de plus déprimant qu'une ville dénuée de vie. Ainsi donc il flânait, et d'un seul coup un fille l'effleura. C'était étrange, elle ne lui procurait pas la même sensation de chaleur qu'une humaine normale et en un instant sa curiosité passa de 0 à 1000. Il décida donc de prendre en filature cette fille qui d'ailleurs avait l'air de s'enfuir, ou bien alors juste de courir, vers un lieu qu'Urahara n'avait pas encore visité; l'immense tour qui surplombait Krimscare de son air sinistre. Décidément cette petite n'était pas normale. D'habitude il ne voyait jamais personne prendre cette direction et celle-là fonçait à toute allure vers elle.

~~ Montre moi ta cachette, fillette... ~~

A peine quelques minutes, c'est le temps qu'il fallu à Urahara pour arriver au pied de la tour. Il était resté distant tout du long et ça faisait bien cinq minutes que la fille était entrée. Il décida d'en faire de même et de lever le voile sur cette tour, une bonne fois pour toutes. Après avoir poussé l'un des deux battants de la porte, il dût déjà faire face à un choix cornélien, les escaliers vers l'étage ou bien ceux vers le sous-sol? Sa réflexion ne dura pas longtemps; le panneau "Danger" à coté de la volée de marches en direction du sous-sol lui suffit.

~~ Pour être tranquille, quoi de plus simple que de s'enterrer dans une tour et faire croire à un danger? ~~

Il reprit son air de joyeux idiot, le sourire aux lèvres, et commença à descendre nonchalamment les quelques marches. Pour aboutir devant des caisses et.... La fille de tout à l'heure.

La demoiselle marmonnait tranquillement des paroles inaudibles, se calmant du trop plein qu'elle ressentait plus tôt jusqu'au moment où des bruits de pas retentirent dans l'escalier ce qui la fit légèrement paniqué. Qu'est-ce qui pouvait bien descendre tout d'un coup ? Pas un monstre tout de même ? Elle se concentra sur les pas, ils ne lui disaient rien ce qui signifiaient que l'être qui allait arrivé n'était pas l'une de ses connaissances. Tant mieux dans un sens car s'il fallait se battre cela ne lui ferait ni chaud ni froid sauf si c'était un Aïag... Rajoutons à cela qu'elle avait un autre soucis et de taille pour elle, sa casquette n'était pas sur sa tête et elle ne pourrait pas se faire passer pour un garçon. Elle serait Elizabeth et non pas Miguel.

Finalement un homme fini par apparaître à l'étage où elle se trouvait, d'innombrables questions continuaient de tourner dans sa tête tel que la célèbre : Mais pourquoi n'est-il pas monté ? Sur le coup elle repensa au panneau et se promit d'en dire deux mots à Beast le jour où elle le verrait pour que ce truc ne servant à rien disparaisse. Instinctivement elle se mit sur ses gardes, sait-on jamais, avant d'observer de haut en bas l'inconnu. Premièrement Eli' était sûre que c'était un homme car il était plus grand qu'elle, quoi que ce ne fût pas compliqué vu son apparence de demoiselle de 19 ans, et il était également fin malgré les vêtements amples. La demoiselle n'arrivait pas à deviner quel style vestimentaire c'était et préféra abandonner, son domaine n'étant après tout pas la mode. Ses prunelles azurées montèrent avant de s'arrêter au niveau du visage, fin tout comme le corps avec un début de barbe quant aux yeux elle ne les apercevait guère ce qui l'agaça légèrement. Miroir de l'âme camouflé. Finalement il ne restait que les cheveux d'un blond différent de ceux de l'adolescente et qui arrivait aux oreilles de l'homme en plus du chapeau qui servait à camoufler les yeux. Inconnu de chez inconnu.

- Si vous cherchez quelque chose je ne pense pas que vous le trouverez ici. Commença-t-elle tout simplement avant de se taire un moment.

Quelle entrée en la matière. La fillette sauta de son promontoire en évitant de justesse de s'écraser au sol, son don pour ressentir l'envie de boisson ou de nourriture ne lui servait pas à grand chose comme si celui en face d'elle n'en ressentait pas l'envie. Du moins pas pour le moment. Dans sa tête elle tenta de trouver un moyen de prendre la poudre d'escampette si cela devenait trop dangereux sauf que la seule sortie se trouvait derrière cet inconnu et que donc elle n'avait aucune chance de partir. Elle détourna le regard du garçon un bref instant accrochant de ses prunelles la porte donnant sur l'antre d'Aïag. Trop risqué aussi.

- Vous ne savez pas que c'est risqué de venir ici ? Il n'y a pas que les étages qui peuvent avoir des dangers.

Sauf que là elle était seule et paraissait bien frêle. Elle ne pût retenir un secouement de tête, bon sang il faudrait qu'elle apprenne à être plus aimable cela ne lui ferait pas de mal bien qu'étrangement Eli' avait plus de facilité que son cousin avare pour attirer la sympathie des gens. Étrange quand on voit son caractère de cochon. Malgré tout elle reprit, son ton ayant légèrement changé malgré elle car de froid, du au fait qu'elle était dérangée, il passait à un ton un peu plus chaleureux.

- Ce qui me surprend c'est le fait que vous ne paraissez pas humain... Je me trompe ?

Apprendre à ne pas poser de questions trop rapidement à son interlocuteur, après tout il pourrait très bien lui mentir et puis elle ne savait absolument pas qui il était. Membre d'un clan ou non ? Simple personne de passage ou nouvel habitant ? Enquiquineur de service ou autre chose ? Rien, elle n'avait aucune réponse à tout cela rajoutons aux questions qu'elle ne poserait pas, ou alors seulement si elle le devait : Qui êtes-vous ? D'où venez-vous ? Que voulez-vous ? Bon à ce rythme elle ne sortirait pas de l'auberge ou plutôt du sous-sol non loin de la base...

Grâce à son fidèle chapeau, dont i lavait prit goût, Urahara pouvait très facilement analyser des lieux vastes en étant par ailleurs en face de quelqu'un. C'était un plaisir que de savoir que son interlocuteur ne savait que très rarement lui parler dans ses yeux. Et donc vous pouvez vous douter que depuis qu'il était descendu, il n'a cessé d'analyser l'endroit où il se trouvait et la fille qui y trônait. Un sous-sol assez banal, quelques poussières par-ci par-là, d'énormes caisses renfermant on ne sait quoi, l'humidité régnant dans un endroit aussi clos et renfermé.
Il n'avait vraiment rien de particulier, il fût un brin déçu; il pensait que cette tour devait renfermer des lieux plus lugubres ou extraordinaire qu'un tour ordinaire. Durant sa longue vie, il avait eu l'occasion de visiter beaucoup d'endroits et connaissait des tours sous diverses formes, comme un phare ou plus simplement un donjon. Vu que celle dans laquelle il était entré ne ressemblait à aucune précédente, il en attendait beaucoup. Petite note de dépit. Mais le meilleur était toujours là! Cette fille moins innocente qu'il n'y parait en était la définition. Il faut dire que lorsque l'on rencontre un personne qui ne procure pas la même sensation que les humains normaux -et Dieu sait qu'Urahara avait au l'occasion de toucher beaucoup d'humains-, et bien cette même personne n'en était pas forcément une.

Durant ses voyages, Urahara n'avait pas rencontré d'autres esprits, mais il était sur qu'il en existait d'autres. Il avait d'ailleurs eu vent d'esprits représentant des péchés capitaux! Lui qui pensait être un esprit des plus étranges... Et en ce moment la probabilité d'avoir un autre esprit en face de lui l'enchantait. Alors pendant qu'à son tour, il observa la fille qui se trouvait maintenant en face de lui, descendue de son perchoir, il laissa filer ses questions. Attendant avec un sourire de pouvoir lui répondre.

- J'aime à répondre dans l'ordre, alors je dirais ceci; premièrement, la chose que je cherchais se trouve justement être toi. Pour ce qui est du danger, je ne m'en fais pas trop, je m'en suis toujours tiré, quant à ma nature, tu as visiblement visé juste, petite. Enfin, je doute que tu soit réellement si petite que ça. Il me semble que tu es toi aussi un genre d'esprit, nan? Pour déjà répondre, je suis en fait le mythe du Cavalier Sans-Tête. Quoique le préfixe de "mythe" ne soit pas très utile étant donné que j'existe pour de bon. Mais ne t'inquiète pas, je ne cherche pas à te kidnapper ni à être violent. Je cherche juste des réponses, parce j'aimerais savoir qui tu es et ce que tu fais ici.

Il n'avait pas tardé à lui répondre et cela fit avoir à la demoiselle un sentiment se trouvant entre l'inquiétude et la curiosité s'en suivirent les réponses aux diverses questions qu'elle avait posée tout haut. Alors comme ça il la cherchait afin d'avoir des réponses, n'avait pas peur du danger et était un mythe, plus précisément celui du Cavalier-sans-tête. Etrange vu qu'il avait une tête. Enfin c'était au tour de la demoiselle de répondre et son prénom d'emprunt habituel ne marcherait pas, tant pis elle devait utiliser son véritable, ça changeait de d'habitude.

- Je suis une personnification, plus précisément celle de la Gloutonnerie, qui travaille la majorité du temps à la Boulangerie de la ville. Ce que je fais en ce lieu ? Je suis ici pour être au calme et arrêter d'entendre les gens vouloir manger ceci ou cela ou boire telle ou telle chose dans ma tête car cela commence à peser. Quant au fait que j'ose venir dans cette tour, la raison ce trouve derrière un magnifique tas de caisse vu que je ne fais pas partie des Neutres.

Comment citer la base des Aïag sans dire le clan en lui-même... Elle ferma les bras, certes il avait dit qu’il n’était pas là pour la kidnapper et qu’il n’était pas là pour être violent. Bon, le croire ou non ? Dommage qu’elle ne pouvait ressentir toute les envies cela lui aurait été utile en ce moment même.

- Tant qu’a faire autant se présenter comme il faut, je me prénomme Elizabeth Gula Jared bien que beaucoup de monde en ville me connaît sous le prénom de Miguel quant au Gula c’est tout simplement ma fonction… Par rapport à mon apparence, oui je parais plus jeune que mon âge réel étant donné que j’ai 2088 ans.

Elle s’arrêta dans ses paroles, jusqu’où pouvait-elle allez dans la vérité ? Eli’ n’en savait rien et préféra demander le plus innocemment du monde.

- Vous êtes neutre ou membre d’un clan ? Et puis il me semblait que le propre du Cavalier-sans-tête était de ne pas avoir de tête…

La personnification bougea un peu, remontant sur ses caisses et relançant un coup d’œil à la porte cachée. Avec aisance elle se balança, les pieds dans le vide et les mains seulement posées sur les côtés tout en gardant les oreilles à l’écoute. Sait-on jamais qu’en plus des réponses de ce type autre chose arrive.

- Ah et si vous vous apprêtiez à voir une tour très différente des autres il faudra repasser plus tard ou attendre qu'un des idiots se trouvant dans les étages possède le neurone pour descendre les escaliers jusqu'au hall d'entrée avant de venir jusqu'ici.

Elle attrapa la vieille lampe à huile où la flamme s'éteignait lentement, jusque là Elizabeth n'y avait pas prêter attention tant elle était habituée par sa présence. Une petite flammèche mourant paisiblement sauf que la jeune fille ne voulait pas perdre la seule source de lumière de cet endroit et dut se concentrer afin de faire revivre cet élément qui désirait le contraire. Tout en faisant attention, la demoiselle posa la main au dessus du feu et fini par récupérer ce qu'elle désirait. A présent plus de risque qu'elle ne s'éteigne avant un moment.

La journée fût digne d'intérêt pour Urahara. Non seulement il avait une "personnification" une légende dont certains ivrognes moyenâgeux lui en avaient fait mention. Ainsi donc, les péchés capitaux s'étaient incarnés dans ce monde? Lui qui pensait être une exception, le voici déjà moins seul. Mais en plus de l'existence de telles entités il existait aussi des clans?! Mais dans quel but? Était-ce se que les bien-pensant appelaient une association de malfaiteurs ou bien plutôt un groupe servant des intérêts nobles? Décidément, il faisait bon vivre de suivre les inconnus courant vers une tour lugubre! D'ailleurs parlons-en de celle-là; elle était assez "normale" en bas mais cachait des habitants dans les étages supérieurs? Que de nouvelles choses à découvrir dans cette ville à l'apparence triste. Voilà que maintenant ses longues journées allait être occupées pour quelques temps, que de questions, d'entrain et d'envie naissait à présent à l'intérieur de l'esprit d'Urahara. Il ne pensait vraiment pas voir de choses extraordinaires dans cette ville, comme un nombre incalculable de précédentes qu'il avait côtoyé. Il s'empressa évidemment de répondre à la personnification qu'il venait de rencontrer.

- Oh! Ainsi donc tu es la Gourmandise et te plainds des gens qui veulent étancher leurs faims ou leurs soifs? C'est un beau comble que tu as créé là.

Lâcha-t-il, hilare du paradoxe qu'il venait de trouver. Mais il se résolut à enchainer pour éviter de perdre le fil des questions et des réponses qu'il souhaitait donner.

- Tu as donc 2088 ans et tu fais partie d'un clan. J'ignorait qu'il existait des clans il est donc aisé de me classer parmi les "neutres". Enfin, quand on passe son existence soit à faucher des âmes, soit à se détendre et boire, ça peut se comprendre, dirons-nous. Pourrais-tu m'en dire plus sur les clans et ton "rôle" ici? Je ne crois pas que ce soit une histoire de malédiction qu'il t'est fait rester en ce monde, me trompe-je?

Puis vient une partie encore plus intéressante aux yeux d'Urahara. En effet, lorsqu'on lui demandait ses origines ou bien qu'on lui posait des questions par rapport à son apparence, il aimait à raconter en détails comment il en était arrivé là. Non pas par sadisme mais bien parce qu'il aimait à voir l'expression que les gens adoptaient en écoutant son récit. Il avait déjà vu beaucoup de dégout, de surprise aussi, et il se demandait si quelqu'un réagirait autrement, un jour...

Quant à moi, si tu veux tout savoir, j'ai peut-être été maudit, mais j'ai bénéficié d'une malédiction me permettant de copier l'enveloppe charnelle d'anciens adversaires. Celui que tu voit en face de toi est un samouraï qui avait découpé tout son village sous l'effet d'une colère injustifiée, j'ai dû intervenir. C'était un très fort et rapide combattant, mais que peut-on faire face à un esprit incapable de mourir face aux lames ordinaires? Malgré tout, j'aimais son apparence et par dessus tout son chapeau, qui est d'ailleurs l'original. Il me permet d'analyser beaucoup de choses de mon environnement tout en restant le plus discret du monde. En réalité, n'ayant pas de tête, lorsque je doit faucher une âme, cette projection de tête disparait pour laisser place à un genre de fumée mi-gazeuse, mi-liquide, d'où je peux modeler mon arme. Faux, épée, sabre,... Je ne peux toute fois que matérialiser des armes blanches, mais je trouve cela bien suffisant.
Maintenant en ce qui concerne cette tour, tu m'enchantes, je pourrais donc admirer ce qu'il s'y cache?

Parce qu'après tout, terminer sur une note plus légère avec un large sourire devrait moins incommoder son interlocutrice pour qu'elle puisse lui fournir les réponses qu'il attend!

Elle soupira au moment où l'homme mentionna le fait qu'elle se plaignait, que pouvait-il savoir des sensations et de la souffrance qu'elle ressentait chaque fois ? Par contre elle n'eut pas le temps de répliquer car il reprenait le fil des réponses qu'il devait donner aux questions qu'elle avait posé auparavant. Que de réponses pouvant être surprenantes surtout quand on ne s'y attend pas, il termina par lui-même, la raison pour laquelle il avait une tête, des explications en sommes assez captivantes pour que la demoiselle mettent la tête sur le côté et tente de voir si elle avait déjà rencontré un tel être avant. Non, cela ne lui était jamais arrivé du moins pas dans les souvenirs qu'elle avait encore.

- Pour te répondre c'est principalement la souffrance qui en résulte qui est un problème pour moi. Quand l'un de ses êtres meurt tant il avait faim ou les ressentis dût au manque.

Elizabeth secoua la tête quand il mentionna les clans et bien sûr le rôle qu'elle pouvait bien avoir.

- C'est bien ça. Un clan est une organisation gérée par quelqu'un, Aïag l'est par la Mort par exemple et les membres sont fréquemment en guerre soit pour un territoire soit pour une idéologie... Beaucoup préfère rester neutres car le choix d'un clan peut être fatal vu qu'il est pratiquement impossible d'en sortir. Chacun possède une base, quelque part, dans la ville et en ce moment c'est le calme plat entre eux bien qu'il arrive que ça pète et qu'une bagarre puisse éclater. La plupart des membres reçoivent des missions, mais comme je l'ai dis avant c'est calme pour le moment, qu'ils doivent exécuter et cela peut-être n'importe quoi de la simple course à l'assassinat. Aïag et Soileh sont les deux grandes organisations qui se tiennent tête depuis longtemps, il y en a une troisième qui se nomme Macha mais je n'ai pas plus d'info dessus. Elle s'arrêta un bref instant afin de reprendre son souffle. Mon rôle en ce monde ? Non je ne pense pas que ce soit dut à une quelconque malédiction quoi que pour moi si étant donné que j'ai vu tant de monde mourir autours de moi... Si je suis ici, enfin sur Terre, c'est pour personnifier ce que les humains croient un minimum et dans mon cas c'est à la boisson et à la nourriture. Mon cousin est plutôt lié à l'argent ce qui est logique vu qu'il est l'Avarice... Ah et ce qui me fait rester en ce monde est tout simplement que l'espèce humaine est toujours vivante et prête à boire ou manger à l'excès.

Elle repensa à l'un des livres qu'elle avait lut quelque temps auparavant disant qu'à l'origine les péchés capitaux n'étaient pas sept mais huit ce qui signifiait que le huitième était mort on ne sait comment. Surement par déni des Hommes.

- C'est marrant mais je dois bien faire partie des rares à penser qu'en soit la véritable malédiction est de ne pas pouvoir choisir quand on veut mourir... Son ton n'était pas lourd, loin de là, plutôt chargé de souvenirs qu'elle préféra remettre au placard. N'empêche c'est original de pouvoir prendre la forme que l'ont veut au niveau de l'enveloppe corporelle et puis pour l'arme de ne pas avoir à la trimbaler partout avec soi ! Et puis si tu apprécies les armes blanches cela ne doit pas te déranger de n'avoir que "ça" sous la main. Et puis je n'ai rien à dire au niveau des morts, ce n'est pas mieux dans d'autres sillages.

Dont le miens, pensa la jeune fille en repensant aux missions qu'elle avait exécuter pas mal d'année avant d'arriver à Krimscare tout ça pour que la Mort soit heureuse et montre qu'elle avait le plein pouvoir sur qui elle voulait... Pas difficile justement pour cet être qui dans l'esprit d'Eli' restait tout de même maléfique malgré son apparence d'enfant.

- Donc que tu ne prends que les apparences qui t'intéresses en quelque sorte... N'empêche c'est intéressant de t'écouter, j'avais jamais entendu cette histoire avant.

La demoiselle bougea doucement sur ses caisses avant d'en déplacer une qui la gênait dans ses déplacements. Tant pis pour la cachette de la base !

- Admirer ce qu'il y a dans cette tour ? Pas mal de monstres chahuteurs qui veulent écraser tout le monde et de temps en temps les membres d'Aïag dont tu en as un face à toi qui se la coule douce.

Le faisait-elle exprès ? Pas vraiment, après tout elle ne cachait pas son appartenance à l'organisation bien qu'elle n'en faisait qu'a sa tête la majorité du temps.

(HRP: Désolée du retard, j'ai eu quelques trucs à régler cette semaine ^^".)

HRP : Pas d'soucis, moi j'étais à un festival.

Je répondrais dès que possible à ton RP, en repostant.

La journée était riche en information pour Urahara. En l'espace de quelques minutes il en avait appris subitement beaucoup sur l'univers qui l'entourait, lui qui pensait en avoir fait le tour. Tout d'abord ces clans, ces personnifications de échés capitaux et enfin cette planque servant au groupe "Aïag". Il écoutait avidement les paroles de la jeune femme, incarnation de la gourmandise; se sentant tour à tour mal à l'aise d'avoir parlé trop vite au sujet de sa souffrance, enchainant sur l'intérêt lié aux clans et même réfléchissant sur la petite citation qu'elle avait placée. Par la suite, il fut heureux d'apprendre que cette femme semblait intéressée par les prédispositions qu'offrait sa malédiction. Pour une fois, la personne qu'il avait en face de lui n'était pas effrayée ou dégoutée.

C'était un autre sentiment, qui l'amusait d'ailleurs, et réchauffait son coeur, Urahara ayant toujours été seul. Mais son tour de réponse allait venir d'une seconde à l'autre et il ne devait pas oublier ce qu'il avait en tête pour pouvoir formuler une bonne répartie pour la femme en face lui.

Ainsi donc tu es membre d'Aïag? Pourrais-tu m'en dire plus sur ce groupe? Pour quoi est-il formé et contre quoi lutte-t-il? Au vu des missions que vous devez faire ça m'a lutôt l'air d'un groupe assez hostile... Je ne peux pas encore me permettre de le juger, étant donné que je viens d'apprendre son existence, il m'est capital d'obtenir des informations critiques pouvant étayer mon avis. Merci.

Quant à ta souffrance, je te prierais de m'excuser, un de mes plus grands défaut à toujours été mon impatience, elle n'a pas guérie au fil des siècles, malheureusement... En tout les cas, votre présence ici, à toi et tes "semblables" est très intéressante, je me demande bien qui et pourquoi vous a-t-on incarné; est-ce juste par la croyance des humains que vous prenez vie et forme? Ou par autre chose?

Concernant mon histoire et mes capacités, je te remercie également, il n'y a pas beaucoup de monde qui semblent amuser ou intéressé par elles.
Enfin, concernant ta petite citation, si tu me le permet, je dirais que ne pas choisir son moment de mort te rapproche des humains, et en soi moi ça me démoraliserait de savoir quant mon existence s'éteindra...

Complètement occupé par la conversation qui devenait plus sérieuse, Urahara en oublia même de parler des occupants de la tour, savoir s'ils étaient puissants, et comment pouvaient-ils bien faire pour s'attaquer à des personnifications qui, de visu, ne pouvaient souffrir que mentalement.

Elizabeth écoutait attentivement au point que ses prunelles azurées brillaient d'une lueur montrant que rien ne pourrait la distraire. Un sourire, simple et signifiant pourtant énormément, s'afficha sur son doux visage.

- Oui je suis chez Aïag, ce clan se bat principalement contre Soileh car leurs idéologies sont très éloignées... Du fait que "mon" groupe dit que ce sont les personnifications et les mythes qui ont en tête l'élimination du règne humain. Certains membres tuent sans problèmes, d'autres font un peu ce qu'ils veulent... Comme Soileh elle est considérée comme une organisation criminelle, bien que Beast profite des moments de faiblesse de la plupart des gens pour les faire entrer.

Elle ferma les yeux un instant, ces souvenirs là étaient toujours tellement présent chez elle qu'elle les chassa presque instantanément. Ce n'était pas le moment.

- Ne t'inquiète pas, peu de monde sait que je ressens ainsi la souffrance des ivrognes et des affamés. D'après les explications que j'ai eue cela serait grâce aux humains, oui je sais par rapport au clan dans lequel je suis c'est étrange, par contre pour ce qui est de la forme que l'on prend c'est une énigme. Ce qui est sûr c'est que si les humains arrêtent de croire en nous nous finissons par disparaitre...

Son interlocuteur semblait sincère dans ses phrases tout comme lorsqu'il la remercia, la demoiselle se demanda pourquoi durant un bref instant car la réponse vint rapidement.

- Pas de quoi. Je me demande pourquoi ça doit franchement être hyper pratique ! Quant à savoir quand disparaître c'est vrai que de ce point du vue c'est démoralisant... Mais il y a eu une période où j'aurai bien aimé pouvoir disparaître à jamais. Enfin c'est le passé ça !

Un petit rire simpliste quitta ses lèvres avant qu'elle ne scrute l'obscurité des marches. Rien ne parvenait de l'étage, un calme plat presque étrange au vu du lieu où ils se trouvaient tout deux.

(HRP : Désolée du retard x_x")

HRP : Pas d'soucis ^^

Ils étaient tout deux là, ils discutaient depuis une bonne dizaine de minutes, intéressés tous les deux par leur histoire mutuelle. L'échange verbal était très intéressant et plus encore, ils ne mentaient ni l'un, ni l'autre. Il ne restait plus qu'une question dans la tête d'Urahara, mais quand Elizabeth s'arrêta de parler elle commença à fixer les marches. Sur le coup ça intrigea Urahara, mais il voulu tout de même poser son ultime question.

- Donc, si j'ai bien compris, ton groupe, Aïag, veut la destruction de l'humanité? Me vient donc le raisonnement suivant; si vous détruisez toute la race humaine, comment survivrez-vous? Après tout, c'est gràce à la croyance des hommes que vous existez, non?

Au fond de lui-même, Urahara savait qu'elle pourrait lui donner une explication valable, après tout, si ce groupe cherche à atteindre un tel dessein, il a dû réfléchir aux conséquences qui suivraient depuis au moins un millénaire. Enfin, c'est ce qu'il croit. Qui plus est, en fonction de cette réponse, le Cavalier Sans-Tête allait peut-être les rejoindre; mieux vaut avoir des amis dans le monde. Il s'en est rendu compte durant ses siècles de cache-cache; comptant sur des humains qui étaient restés sur le droit chemin et qu'il avait pu convaincre. Son raisonnement continua sa course dans sa tête...

~~ Il faudra me donner une bonne raison pour rentrer dans un groupe cherchant l'éradication de l'humanité, puisque sans humains corrompus à chasser, que ferais-je de mon existence? Dans le pire des cas elle prendra peut-être fin? ~~

Détendue, la demoiselle l'était bien que restant toujours sur ses gardes au cas où quelque chose approcherait. La question qui suivit la période de calme d'Elizabeth la fit sourire comme un enfant.

- Pas mal d'Aïag en font à leur tête, depuis petite j'ai été élevée par des humains ou durant une période un animal génétiquement modifié. Je ne les hais pas vu que certains de mes amis font partie de ce peuple, on peut dire que pour plusieurs d'entre nous le soucis vient du fait que de nombreux Humains se détruisent entre eux sans raisons. Et puis... Non oublie ce que j'allais dire.

Un petit soupir quitta ses lèvres, depuis le temps qu'elle vivait elle en avait vu des guerres et c'était rendu compte de la cruauté que certains humains pouvaient avoir envers leurs pairs en plus des autres êtres qui existaient déjà auparavant.

- Pour résumé certains d'entre nous ne veulent pas annihiler les humains, juste voir s'il est encore possible de changer leurs mentalités ou du moins leurs faire réaliser qu'en soit rien n'est vraiment noir ou blanc. Que le monde à besoin de chaque être pour vivre ou survivre cela dépend du sens que tu prends.

Le calme toujours présent des étages l'intriguait toujours pourtant elle l'envoya balader rapidement préférant se concentrer un peu.

- J'ai fais un choix en arrivant en ville, il y a déjà un moment tout de même, lorsque Larek m'a recueillie. Je compte m'y tenir et c'est pour cette raison que je n'ai rien sur moi, mis à part cette petite lampe à huile ici présente pour le moment, faisant du feu. D'ailleurs je dois faire partie des rares non armée qui doit improviser relativement souvent lorsqu'il y a des querelles trop importantes dira-t-on. En soi, chaque membre du clan fonctionne un peu de la manière qu'il désire tout en se retrouvant souvent confronté à Soileh malheureusement vu qu'eux veulent la fin des mythes et des personnifications...

Elle du reprendre son souffle après sa tirade, s'étira tel un chat et se demanda ce qu'elle pourrait bien faire comme sorte de pain ou pâtisserie plus tard.

Ecouter cette fille parler (mais les péchés étaient-ils seulement sexués?) était comme envoutant. C'est un des rares moments dans sa vie où il passait plus de temps à écouter et apprendre plutôt qu'à vagabonder ou observer. Evidemment les paroles et les explications d'Elizabeth n'étaient absolument pas vide de sens et pendant qu'elle parlait, il ne pouvais s'empêcher d'organiser un débat à l'intérieur de lui pour savoir s'il allait rejoindre ce groupe ou non.

Après la fin du discours de la Gourmandise et du débat interne qui régnait à l'intérieur de lui, il se décida à parler et à prendre une décision.

- Bon et bien tu m'as convaincu! Je crois que je vais tenter de rejoindre votre groupe. Si Soileh veux l'éradication des personnifications et des mythes, ça veux dire qu'ils savent comment nous tuer et dans ce cas, mieux vaut avoir des connaissances qui peuvent aider dans le besoin. Pourrais-tu me dire comment adhérer au groupe? S'il faut faire quelque chose de spécifique?

Je suis décidément très content de t'avoir rencontré en tout cas. Sans ton éclaircissement j'aurais pu me faire avoir. Ce qui ne m'est absolument pas commun! Il termina sa phrase dans un petit rire et attendit la réponse d'Elizabeth.

Il était encore totalement naïf quant à savoir comment les autres personnifications ou les autres mythes vivaient, il serait simple que tout les péchés soient aussi avenant qu'Elizabeth, mais au fond de lui, le Cavalier n'était pas dupe.

Il savait que chaque être est différent en ce monde. Les autres "races" n'échapperaient surement pas à cette règle...


HRP : Désolé j'ai mis un peu de temps, mais j'avais des choses à faire IRL...

La jeune femme observa, attentivement, chaque fait et geste pouvant apparaitre chez son interlocuteur et elle attendait la décision de l'homme au chapeau avec des sentiments contradictoires. Joie de ne plus être seule dans la cave, peur de ce qui pourrait arriver au fil du temps, angoisse liée a quelque chose d’enfoui en elle pourtant rien ne se montrait sur son visage relativement serein durant cette période. Quand il énonça le fait que Soileh devait savoir la manière de tuer les personnifications et les mythes cela ne l'étonna guère bien que sur le moment il fût bien plus rapide que la demoiselle. Après tout il lui avait fallut plus de quarante ans avant de le savoir elle-même. Le petit rire qui sortit de la bouche d'Urahara la fit sourire, comme une enfant qu'elle n'était plus depuis longtemps, et finalement elle lui répondit.

- C'est vrai que c'est toujours bon de savoir se défendre bien que pour le moment, étant donné que Beast et Akaï sont absents, nous ne fassions pas grand chose seules quelques querelles viennent de temps en temps donc quand je suis dans la base je lis. Quant à adhérer au clan je m'en occupe, il faut bien vu que la bête du Gévaudan à décider de crapahuter ailleurs pour une durée indéterminée, je les préviendrai d'une manière ou d'une autre bien que notre chef sait tout par je ne sais quel moyen.

Elle reprit son souffle, bougea une caisse avant de s'engouffrer dans ce qui lui sert de base et de refuge avant d'y attraper ce qu'elle cherchait laissant en place les armes présentes étant donné qu'elle avait dit que tant qu'elle n'avait pas l'accord elle ne les utiliserait pas. Elizabeth fini par ressortir et passa un livre en apparence banale au mythe.

- Je sais qu'il y a les quelques règles du groupe dedans, bien que certains membres en aient plus à suivre, en plus de ce qu'Akaï sait des autres clans. Pas grands choses de peu connu de la plupart mais c'est toujours mieux que rien.

Elle farfouilla dans ses poches, mit la main sur un billet qui ne lui servait pas pour le moment et le laissa dans le fond de la dite poche avant de trouver un bout de papier où était inscrit un numéro, une adresse et un mail. Rien d'anormal en soi.

- C'est la mienne, si t'as besoin d'aide n'hésite pas et si je suis injoignable c'est que je me trouve à la boulangerie de la ville. Larek serait capable de balancer mon portable dans le four à pain si je l'utilise de trop...

Plus simple tu meurs, mais bon c'était déjà mieux que rien du tout. Elle s'étira brièvement tel un chat avant de replacer la caisse qu'elle avait déplacé peu de temps auparavant.

[HRP : Et voila ! Vraiment, vraiment désolée du retard de presque un mois.]

Tout s'arrangeait pour Urahara. Non seulement il avait pu être mis au courant de choses qu'il ne connaissait pas encore tel que les différents clans et leurs existences et en plus la fille en face de lui pouvait même le faire entrer dans leur clan. De plus, elle lui donna même ses coordonnées. Cette marque de confiance toucha Urahara, même s'il ne le montra pas, les yeux à nouveau cacher par son chapeau. L'essentiel fut que sa curiosité naturelle venait de lui apporter quelque chose de bien. C'était pas souvent.
Soit il n'y avait rien d'intéressant soit ça tournait en combat. Il aimait bien combattre, mais rarement ses combats lui apprenait quelque chose, vous comprendrez bien.

- Bien, bien! Je te remercie de m'avoir donné tes coordonnées et de bien vouloir m'introduire à ton clan. Je me demande ce qu'il se serait passé si je n'e t'avais pas suivie par pure curiosité aujourd'hui. Quoi qu'il en soit, je te donnerais aussi mes propres coordonnées si tu le désires, mais je suis rarement chez moi. Sur ce, je te dis à une prochaine, donc?

Pendant qu'il disait cette dernière phrase il se retourna et fit quelques pas, histoire de rejoindre les marches puis il tourna sa tête vers elle une ultime fois pour ajouter...

- Bye!

Ensuite il monta les marches quatre à quatre en souriant comme à son habitude, on aurait pu le croire profondément idiot, de toujours sourire mais c'était sa manière d'agir. Parce qu'en réalité lorsque vient le temps d'être sérieux il ferait presque peur aux gens qui sont dans son camp. Il ne souhaitait pas garder cette aura lorsqu'il vagabondait ou discutait avec n'importe qui. Il sortit de la tour, sans plus de cérémonie, ni même en allant voir plu haut quels étaient les monstres dont la gourmandise personnifiée parlait; il voulait juste rentrer chez lui et ajouter sur son PC un nouveau contact, le premier depuis des décennies.

Elle l'écoutait, simplement, elle ne savait pas si elle le reverrait un jour bien que cela serait sûrement le cas. La ville était petite malgré sa taille et les gens se retrouvaient toujours un jour. Elle sourit finalement avant de lui répondre.

- Oui, à la prochaine.

C'était simple mais elle devait le dire. Elizabeth l'observait s'en allez, lui répondit quand il lui dit "Bye" et resta encore un long moment là, sur sa caisse en bois. Elle devait retrouver son cousin, ne serait-ce qu'a la nuit tombée et elle n'avait aucune idée de l'heure qu'il était. Tant pis si elle était trop tôt Albert ferait avec, il avait intérêt de toute manière. Son estomac gronda légèrement, elle se leva tel un félin et sauta afin d’atterrir sur le sol. Ses pas légers la dirigèrent vers l'extérieur et elle partit vers la demeure qu'elle occupait avec l'avare de service. Pas le choix.